Constant BURNIAUX



Né le l er août 1892 à Bruxelles. Il passe une enfance difficile en raison des nombreux déménagements de ses parents. En 1900, une hématurie ébranle sérieusement sa santé. Il obtient son diplôme d'instituteur en 1912 et est nommé dans une école du quartier populaire de la rue Haute, où lui est confiée la charge d'une classe d'enfants handicapés mentaux. En 1914, lors de l'invasion de la Belgique, il s'engage comme brancardier. Il ne sera démobilisé qu'en 1919. Il épouse, le 26 mars 1923, Jeanne Taillieu. Un fils est né de cette union, en 1924. En 1929, il est enseignant en section primaire du futur Athénée Léon Lepage. Il est victime d’une grave dépression nerveuse en 1937-1938, il sollicite sa pension anticipée. Désormais, il se consacre totalement à l'écriture, et effectue de nombreux voyages. Il a été élu à l'Académie royale de langue et de littérature françaises le 22 décembre 1945. Mort à Bruxelles le 9 février 1975.

Quelques Œuvres :

Le Film en flammes (1923)
Les Brancardiers (1928)
Les Désarmés (1930)
Les Temps inquiets. I : Clémence (1944)
Les Sœurs de notre solitude (1958)
L'Odeur du matin (1967)


Il a dit :


J'ai [...] la sensation d'une hostilité, d'une incompatibilité totale entre moi et le monde dans lequel je vis."."


Dans la presse :

"Malicieux comme Max Jacob, joueur comme Jean Cocteau, drôle comme Raymond Queneau,", Liliane Wouters et Alain Bosquet

Prix Littéraires :

- Prix Auguste Beernaert (1931) pour Une petite vie
- Prix Lucien Malpertuis (1944) pour Clémence
- Prix Triennal du Roman de la Communauté Française de Belgique (1948) pour Les Abandonnés

Livre sur l'auteur :

David Scheinert, Constant Burniaux ou La hantise du temps, Tournai, Éd. Unimuse, 1973
J. G  Linze, Mieux connaître Constant Burniaux, Bruxelles, Éd. André De Rache, 1972





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