Né à Jullundur le 27 février 1912. Il passe les onze premières années de sa vie en Inde avant d'être envoyé en Grande-Bretagne pour y poursuivre ses études. Il subit la vie britannique qu'il considère comme une corvée, et finit par refuser de passer ses examens à l'université. En 1935, il entraîne sa mère et sa femme sur l'île grecque de Corfou, fuyant le climat anglais. Il entame une relation épistolaire avec Henry Miller, début d'une amitié de 45 ans. La guerre l'oblige à s'installer de l'autre côté de la Méditerranée, il passe plusieurs années en Égypte, divorce, se remarie et revient en Grèce. Durrell se remaria deux fois encore. La mort en 1967 des suites d'un cancer de sa troisième femme, Claude-Marie Vincendon, épousée en 1961, le ravagea. Son quatrième et dernier mariage, avec Ghislaine de Boysson, célébré en 1973, prit fin en 1979. Il fut également très affecté par le suicide de sa fille Sappho Jane en 1985. Il voyage en tant qu'attaché de presse et diplomate avant de retrouver Chypre en 1952. Décédé le 7 novembre 1990, emporté par une attaque cardiaque qui a mis fin à un long combat contre l'emphysème.

Quelques Œuvres :

Le Fifre des Amants (1935)
L'île de Prospero (1945)
Le Quatuor d'Alexandrie (1957 - 1960)
Tunc (1968-1970)
Le Quintette d'Avignon (1974 - 1985)

Il a dit :

"Il faut affronter la réalité avec une pointe d’humour ; autrement, on passe à côté."

Dans la presse :

"L'écriture de Durrel fonde ses effets sur une rpose hautement ornementale. Diction et syntaxe ont un parfum exotique : au mieux, elles innovent et fascinent, mais elles peuvent lasser et prêter à sourire.", A. Friedman

Prix Littéraires :

- Prix du Meilleur Livre Étranger (1959) pour Justine et Balthazar
- James Tait Back Memorial Prize for Fiction (1974)
- Cholmondeley Award (1986)
- Grand Prix Littéraire de la Ville d'Antibes - Jacques Audiberti (1989))

Livre sur l'auteur :

F.J. Temple, Lawrence Durrell, Entretiens, Rodez, 1973

Site sur l'auteur :

www.lawrencedurrell.org/