Né le 22 janvier 1788 à Londres, affligé d'un pied déformé. Son père meurt en France en 1791, et George passera dans une quasi-misère une enfance taciturne, soumis à l'humeur instable d'une mère meurtrie, brutale et sotte, à Aberdeen, où il fréquente la grammar school. En 1798, il hérite de la fortune et de la pairie de son grand-oncle William lord Byron, ainsi que du domaine de Newstead-Abbey donné à un de ses ancêtre par Henri VIII. Sa mère l’envoie au collège de Harrow où il se fait remarquer par son indiscipline et sa haine de toute tâche imposée. Au sortir de l’Université, il se lance dans toutes les extravagances de la jeunesse dorée et devient le héros de maintes aventures scandaleuses, puis en 1809 prend sa place à la Chambre des lords sur les bancs de l’opposition. Se marie en 1815. Accablé par les deuils, perdant en 1822 sa fille Allegra, affaibli par la malaria, il s'embarque en juillet 1823 pour la Grèce, gagne Missolonghi où il organise les différentes factions du mouvement de libération de la Grèce en lutte contre les Turcs. Nommé commandant en chef des forces armées grecques en janvier 1824, Byron, terrassé par une fièvre, meurt à Missolonghi, trois mois plus tard, le 19 avril.

Quelques Œuvres :

Heures de flânerie (1807)
Le pèlerinage de Childe Harold (1812-1818)
Le corsaire (1814)
Lara (1814)
Parisina (1816)
Le prisonnier de Chillon (1816)
Beppo (1818)
Mazeppa (1819)
Don Juan (1819-1824)
L'avatar Irlandais (1821)
La prophétie de Dante (1821)
La vision du jugement (1822)
L'âge de bronze (1823)
L'île (1826)

Il a dit :

"Et si je ris de toute chose ici-bas, C'est afin de n'en pas pleurer."

Dans la presse :

"C'était une âme grande, généreuse, mais faussée par le malheur.", André Maurois

Livre sur l'auteur :

C. Dubos, Byron et le besoin de fatalité, Paris, 1929
A. Maurois, Byron, Paris, 1930
M. Castelain, Byron, Paris, 1931
R. Escarpit, Lord Byron, un tempérament littéraire, Paris, 1957
G. Martineau, Lord Byron, la malédiction du génie, Taillandier, 1984

Vidéo sur l'auteur :