Né à Heidelberg le 29 mars 1895. Après une jeunesse agitée qui le voit faire une fugue à l'âge de dix-sept ans pour s'engager dans la Légion étrangère, il participe avec ardeur et enthousiasme à la Première Guerre mondiale, est blessé quatorze fois et reçoit, quelques semaines avant la fin de la guerre, la plus haute décoration allemande. Après la défaite et sa démobilisation, il poursuit des études de philosophie, de botanique et de zoologie, notamment à Leipzig et Naples. Il s'installe à Berlin et devient journaliste politique. Dès 1933, la Gestapo perquisitionne sa maison et il sera surveillé en permanence par le régime. Il refuse de siéger à l'Académie allemande de littérature où il a été élu en juin 1933. Il quitte Berlin pour Goslar, puis se retire à la campagne à partir de 1936. Il entreprend ensuite des voyages (Norvège, France...). Il est mobilisé en 1939 dans la Wehrmacht. Installé à Paris après la victoire de l'Allemagne, il rend des services à ses amis français. Il part en mission sur le front russe en 1942, mais rentre précipitamment en Allemagne suite au décès de son père en janvier 1943. Son fils est tué au combat en 1944. Après le décès de sa première épouse Greta en 1960, il épouse Liselotte Lohrer en 1962. Mort le 17 février 1998, à l’âge de 102 ans.

Quelques Œuvres :

Orage d'acier (1920)
Sur les falaises de marbre (1939)
Jeux africains (1944)
Le Traité du rebelle (1941)

Il a dit :

"Une erreur ne devient une faute que lorsqu’on ne veut pas en démordre."

Dans la presse :

"Jünger, poète visionnaire, contrairement à la plupart des prophètes, sait se moquer de lui-même. Il reformule irrévérencieusement sa propre obsession de l'enracinement de l'homme dans une histoire qui le dépasse. ", Damien Aubel

Prix Littéraires :

- Prix Littéraire de la ville de Brême (1956) pour Am Sarazenentum
- Schiller Gedächtnispreis (1974)
- Prix Mondial Cino Del Duca (1981)
- Prix Goethe (1982)

Livre sur l'auteur :

Julien Hervier, Entretiens avec Ernst Jünger, Paris, 1986

Vidéo sur l'auteur :