Assia DJEBAR



De son vrai nom Fatima-Zohra Imalayen, née à Cherchell (Algérie) le 30 juin 1936. Après l’école coranique et l’école primaire à Mouzaïa, elle poursuit ses études secondaires à Blida, à Alger et entre en khâgne à Paris. Elle est la première Algérienne à intégrer l’Ecole Normale Supérieure de Sèvres en 1955. Entre 1959 et 1965, elle enseigne en tant que professeur d'histoire moderne et contemporaine du Maghreb à la Faculté des lettres de Rabat, puis à l'université d'Alger. En 1980, elle s'installe à Paris. Elle épouse Walid Gam, puis se remarie avec Malek Alloula. part pour les États-Unis d'Amérique. De 1995 à 2001 elle est directrice du Centre d'Études Françaises et Francophones de Louisiane. Assia Djebar enseigne la littérature française depuis 1997 à l'université de Bâton-Rouge aux États-Unis. Elle entre en 1999 à l'Académie royale de Langue et de Littératures françaises de Belgique. Depuis 2001, elle enseigne au département d'Études françaises de New-York University. Le 16 juin 2005, elle est élue au fauteuil 5 de l'Académie française succédant à Georges Vedel et y est reçue le 22 juin 2006. Décédée le 6 février 2015 à Paris.

Quelques Œuvres :

La Soif (1957)
Les Alouettes naïves (1967)
Ombre sultane (1987)
Le blanc d'Algérie (1996)
La femme sans sépulture (2002)
Nulle part dans la maison de mon père (2007)


Elle a dit :


«Mon affect a toujours été directement lié au monde arabe, à ses traditions.»


Dans la presse :

«Il faut se laisser porter par cette écriture méditerranéenne pour comprendre l'infinie blessure et la longue bataille des épouses, du rêve de dévoilement à la décision de jeter le voile, de la colère des hommes face à une jeune femme "nue", au rire d'une jeune femme, cheveux au vent. Assia Djebar, oscillant entre espoir et désespoir, n'en a pas fini de dire la nuit des femmes et leur lutte pour pouvoir, enfin, regarder le soleil en face.», Josyane Savignea

Prix Littéraires :

- Prix de la Critique internationale à la biennale de Venise (1979)
- Prix de l'Amitié franco-arabe (1985) pour L'Amour, la fantasia
- Literaturpreis des Ökumenischen Zentrums (1989)
- Prix Maurice Maeterlinck (1995)
- Prix Marguerite Yourcenar (1997)
- Fonlon Nichols Award (1997)
- Prix Littéraire de l'Afrique Méditerranéenne (1996)
- International Literary Neustadt Prize (1996)
- Prix International de Palmi (1998)
- Prix de la Revue Études Françaises (1999) pour Ces voix qui m'assiègent...
- Prix de  la Paix des Libraires Allemands (2000)
- Prix International Pablo Neruda (2005)
- Prix international Grinzane Cavour pour la lecture (2006)

Livre sur l'auteur :

B. Chikki, Les Romans d'Assia Djebar, Alger, 1990
Mireille Calle-Gruber, Assia Djebar, ou la résistance de l'écriture : regards d'un écrivain d'Algérie, Maisonneuve & Larose, 2001
Anna Rocca, Assia Djebar : le corps invisible, voir sans être vue, L'Harmattan, 2005

Site sur l'auteur :

assiadjebarclubdelecture.blogspot.com/

Vidéo sur l'auteur :

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