Né le 21 juillet 1920 à Tlemcen (Algérie) dans une famille bourgeoise en partie ruinée. Il commence ses études à Tlemcen, sans fréquenter l'école coranique, et les poursuit à Oujda au Maroc. De 1938 à 1940 Mohammed Dib devient instituteur, enseignant à Zoudj Bghel, près de la frontière marocaine. Comptable à Oujda, l'année suivante, au service des Subsistances de l'Armée, il est en 1942 requis au Service civil du Génie puis, en 1943 et 1944 interprète franco-anglais auprès des armées alliées à Alger. De retour à Tlemcen en 1945 Mohammed Dib est jusqu'en 1947 dessinateur de maquettes de tapis. De 1950 à 1952 Mohammed Dib travaille, en même temps que Kateb Yacine, au journal progressiste “Alger républicain”. En 1951 il se marie avec Colette Bellissant, dont il aura quatre enfants. En 1964 Mohammed Dib s'installe dans la région parisienne, à Meudon, puis en 1967 à La Celles-Saint-Cloud, près de Versailles. Mort le 2 mai 2003 à La-Celle-Saint-Cloud.

Quelques Œuvres :

La Grande Maison (1952)
Qui se souvient de la mer ? (1962)
Dieu en barbarie (1970)
Les Terrasses d'Orsol (1985)
Neiges de marbre (1990)
Si Diable veut (1998)

Il a dit :

"On oublie souvent que la mer, avant tout, n'a pas d'âge ; sa force réside en cela."

Dans la presse :

«Cet homme d'un pays qui n'a rien à voir avec les arbres de ma fenêtre parle avec les mots de Villon et de Péguy.», Louis Aragon

Prix Littéraires :

- Prix Fénéon (1953) pour La Grande Maison
- Prix Jules Davaine (1963) pour Qui se souvient de la mer ?
- Prix Paul Flat (1968) pour La Danse du roi, (1974) pour Le Maître de chasse
- Prix Broquette-Gonin de l'Académie Française (1971)
- Prix Littéraire de l'Afrique Méditerranéenne (1978)
- Prix de l'Amitié franco-arabe (1992)
- Grand Prix de la Francophonie de l'Académie Française (1994)
- Prix de Poésie de l'Académie Mallarmé (1998) pour L'enfant-Jazz
- Prix des Découvreurs de Poésie (2001) pour Le Cœur insulaire

Livre sur l'auteur :

Jean Déjeux, Mohammed Dib, écrivain algérien, Naaman, Sherbrook, 1977
Beïda Chikhi, Problématique de l'écriture dans l’œuvre de Mohammed Dib, Alger, OPU, 1989
Naget Khadda, Mohammed Dib : cette intempestive voix recluse, Édisud, 200