Né le 28 janvier 1936 à Gjirokastër, dans le sud de l'Albanie. Il a étudié les lettres à l'Université de Tirana, puis à l'Institut Gorki de Moscou. En 1960, il se lance dans le journalisme. Il a obtenu l’asile politique en France en octobre 1990. En 1996, il a été élu membre associé étranger de l'Académie des Sciences morales et politiques. Il s’est vu décerner en juin 2005 le Man Booker International Prize. Décédé le 1er juillet à Tirana. 

Quelques Œuvres :

Le Général de l’armée morte (1963)
Les Tambours de la pluie (1970)
Avril brisé (1980)
Froides fleurs d'avril (2006)
Le dîner de trop (2009)
La discorde (2013)
Matinées au Café Rostand (2017)
Disputes au sommet (2022)

Il a dit :

"La vraie littérature a son propre calendrier, sa propre liberté qui n'a rien à voir avec la liberté extérieure."

Dans la presse :

«Écrivain, essayiste et poète, Ismail Kadaré, l’une des plus grandes figures de la littérature albanaise, a traversé les frontières pour s’ériger en voix universelle contre le totalitarisme», a souligné le jury du prix Prince des Asturies des Lettres.

Prix Littéraires :

- Prix Mondial Cino Del Duca (1992)
- Prix Grinzane Cavour (1992, 1998)
- Prix Méditerranée Étranger (1993) pour La Pyramide
- Herder Prize (1998)
- Ovide Prize (2003)
- Prix International Man Booker (2005)
- Prix Flaiano (2008)
- Prix Prince des Asturies (2009)
- Prix Jérusalem (2015)
- Nonino Prize (2018)
- Neustadt International Prize for Literature (2020)

Livre sur l'auteur :

Fabien Terpan, Ismaïl Kadaré, Paris, 1992
Anne-Marie Mitchell, Un raphsode albanais : Ismaïl Kadaré, Paris, 1990
Mariam M'raihi, Ismaïl Kadaré ou l'inspiration prométhéenne, Paris, L'Harmattan, 2004