Aloysius BERTRAND
Né dans le Piémont, le 20 avril 1807, c'est à Dijon qu'il passe la majeure partie de sa vie. A la mort de son père, il devient chef de famille, avec la charge de s'occuper de sa mère et de sa sœur. Bertrand fonde un journal, Le provincial, en 1828, à la vie très éphémère. De retour à Dijon, il fonde un nouveau journal, Le patriote de la Côte-d'Or en 1830 dans lequel il s'affiche comme profondément républicain, ce qui lui vaut de nombreuses inimitiés parmi les notables de la ville. Il décide de s'installer à Paris en 1833 où il mène une vie assez misérable. Il finit par mourir de phtisie à Paris le 29 avril 1841.
Quelques Œuvres :
Jacques des Andelys, (1826)
Les Conversations (1833)
Gaspard de la nuit (1842)
Il a dit :
"L'enfance est un papillon qui se hâte de brûler ses blanches ailes aux flammes de la jeunesse."
Dans la presse :
"Bertrand me fait l'effet d'un orfèvre ou d'un bijoutier de la Renaissance : un peu d'alchimie par surcroît s'y serait mêlée, et à de certains signes et procédés Nicolas Flamel aurait reconnu son élève.", Sainte-Beuve
Livre sur l'auteur :
Fernand Rude, Aloysius Bertrand, Paris, 1971
Réjane Blanc, La Quête alchimique dans l'œuvre d'A. Bertrand, A.G. Nizet, 1986
Henri Corbat, Hantise et imagination chez A. Bertrand, Dijon, 1993
Site sur l'auteur :
aloysiusbertrand.blogspot.com/
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