Armand BERNIER



Né le 10 février 1902, à Braine-l’Alleud. Il  entame ses études primaires à l’école communale de Chenois mais il doit les poursuivre, dès 1908, à Haine-Saint-Pierre, ses parents s’étant fixés au Pays Noir pour des raisons professionnelles. Il fréquente ensuite l’école moyenne de La Louvière, puis l’Athénée du Centre de Morlanwelz. Il se marie en 1927 et s’installe à Bruxelles avec son épouse la même année. Il  fut également co-directeur de la revue L'Avant-Poste, avec Maurice Quoilin, de 1929 à 1940, membre du Comité des Cahiers du Nord, du Journal des Poètes et du Thyrse. Il collaborera activement à ces diverses revues ainsi qu'au quotidien L'Éclair, à la page littéraire et artistique du Soir et du Soir illustré. D’abord correcteur d’imprimerie à La Nation Belge, il entre bientôt au gouvernement provincial du Brabant, où, pour des raisons de santé, il termine prématurément sa carrière comme chef de service aux Beaux Arts en 1964. Il meurt à Forest, le 27 novembre 1969.

Quelques Œuvres :

Les Heures incertaines (1925)
Le Voyageur égaré (1934)
Il y a trop d'étoiles (1948)
Migration des âmes (1952)
Aux vitres de l'éternité (1963)

Dans la presse :

"Son œuvre, pure et frémissante, ne cesse de chanter, pour notre émerveillement, la transfiguration du charnel en spirituel, selon l'élan d'un très haut désir."

Prix Littéraires :

- Prix Verhaeren (1931) pour Le Carrousel de l'ennui
- Prix de la Province du Brabant (1934) pour Le Voyageur égaré
- Prix Polak (1936) pour Le Sorcier triste
- Prix triennal de Poésie du Gouvernement (1948) pour Il y a trop d'étoiles
- Prix Edgar Poe (1952) pour Migration des âmes
- Grand Prix de Poésie Albert Mockel (1953) pour Le Monde transparent

Livre sur l'auteur :

Hubert Juin, Armand Bernier, Le Thyrse, 1952