Tristan BERNARD
Né à Besançon le 7 septembre 1866, de son vrai nom Paul Bernard. Après un enseignement suivi au lycée Condorcet et des études de droit, ce fils d'architecte entama une carrière d'avocat. Mais il préféra bientôt se tourner vers les affaires et prit la direction d'une usine d'aluminium à Creil. Son goût pour le sport le conduisit aussi à prendre la direction d'un vélodrome à Neuilly-sur-Seine. De son union en 1887 avec Suzanne Bomsel, naitra 3 fils. En 1891, il commença à collaborer à La Revue Blanche. En 1904, il fait partie de la première rédaction de l'Humanité et contribue en 1917 aux débuts du Canard enchaîné. Veuf, il épouse en secondes noces, Agathe Reiss en 1929. Malgré sa célébrité et son grand âge, il est interné à cause de ses origines juives, au camp de Drancy en 1943. Son internement provoque de telles protestations qu'il est libéré. Il mourra le 7 décembre 1947 des suites de son internement.
Quelques Œuvres :
Les Pieds Nickelés (1895)
Amants et voleurs (1905)
Le petit café (1911)
Le Voyage imprévu (1928)
Aux abois (1933)
Il a dit :
"La paresse c'est se lever à six heures du matin, pour avoir plus de temps à ne rien faire."
Dans la presse :
"M. Tristan Bernard n'est pas, comme tel ou tel autre, un amuseur de profession, un plaisantin volontaire, détenant et exploitant le secret de divertir interminablement le public par les mêmes tours. Il est un écrivain-né, probablement un grand écrivain, dont l'œuvre vaut ce que valent sa pensée et sa personne, qu'on ne peut juger ou même goûter pleinement sans le comprendre, et que l'on ne comprendra jamais si l'on ne détermine pas au préalable sur quel système précis d'idées ou de sensibilités s'appuie son œuvre facile et diverses.", Léon Blu
Livre sur l'auteur :
P. Blanchart, Tristan Bernard, son œuvre, 1932
Jean-Jacques Bernard, Mon père Tristan Bernard, Paris, 1955
Prix Littéraires :
- Prix Toirac (1926) pour L'école des quinquagénaires
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