Henri BERGSON



Né le 18 octobre 1859 à Paris, fut un élève aussi brillant en sciences qu'en lettres. Fort doué pour les mathématiques, il s'engagea, néanmoins, dans la section « Lettres » de l'École normale supérieure, où il entra, en 1878, dans la même promotion que Jean Jaurès . Agrégé de philosophie en 1881, il soutient ses deux thèses de doctorat en 1889. Sa thèse principale (soutenue le 27/12/1889) était intitulée : "Essai sur les données immédiates de la conscience ". Bergson poursuit ainsi une carrière exemplaire qui le conduit à un poste de maître de conférences à l'École normale supérieure, puis à une chaire au Collège de France ( 1900). Il exercera, par ses cours du Collège, un prodigieux effet de fascination : Péguy, Maritain et bien d'autres, viennent en ce haut lieu de l'esprit. Bergson obtient le prix Nobel de littérature en 1928. Attiré par le catholicisme, il renonce, néanmoins, à se convertir, en raison de la montée de l'intolérance et des persécutions antijuives. « Je me serais converti, écrit-il en 1937, si je n'avais vu se préparer depuis des années la formidable vague d'antisémitisme qui va déferler sur le monde. J'ai voulu rester parmi ceux qui seront demain persécutés. » Il meurt le 4 janvier 1941.

Quelques Œuvres :

Matière et mémoire (1896)
Le rire (1899)
L'évolution créatrice (1907)
L'énergie spirituelle (1919)
Le Possible et le Réel (1930)

Il a dit :

"La politesse est la grâce de l’esprit."

Dans la presse :

"Henri Bergson a médit de l'intelligence, mais, c'était pour éviter qu'elle se détournât de la vie et qu'elle réduisit en esclavage l'esprit dont elle n'était que l'outil.", Louis Lavelle

Livre sur l'auteur :

Gilles Deleuze, Le Bergsonisme, PUF, Quadrige, 1963
Philippe Soulez, Bergson, Flammarion, 1997

Vidéo sur l'auteur :

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