Henri BERAUD
Né le 21 septembre 1885 à Lyon. Il est élève à l'école de La Martinière. Il est lieutenant d'artillerie pendant la Première Guerre Mondiale. Il rejoint le Canard Enchaîné en février 1917. Il participera aussi à la revue Le Merle blanc, de Eugène Merlo, et à L'Œuvre. Grand reporter et observateur politique au Journal, puis au Petit Parisien. Il devient le directeur politique officieux de Gringoire de 1928 à 1943. En 1925, il visite l'URSS. Il écrivit des articles violemment anglophobes, sans éprouver de sympathie particulière pour l'Allemagne nazie. Il fut cependant condamné à mort en 1944 pour intelligence avec l’ennemi mais fut gracié par De Gaulle. Gravement malade, il fut libéré et décède le 24 octobre 1958 à Saint-Clément-des-Baleines sur l'île de Ré en Charente-Maritime.
Quelques Œuvres :
Le Vitriol de lune (1921)
Le Martyre de l’obèse (1922)
Le Bois du templier pendu (1926)
La Gerbe d’or (1928)
Qu’as-tu fait de ta jeunesse ? (1941)
Les Lurons de Sabolas (1932)
Ciel de suie (1933)
Il a dit :
"Les soucis d'aujourd'hui sont les plaisanteries de demain. Rions-en donc tout de suite."
Dans la presse :
"Béraud a l'œil exact et le mot juste pour relever le détail, l'anecdote et l'ombre portée. Il dit "je" et il l'écrit. En ce temps-là, les reporters ne souffraient pas d'éditorialiste galopante. P. Assouline
Livre sur l'auteur :
Francis Bergeron, Béraud, coll. Qui suis-je ?, Éditions Pardès, 2003
Prix Littéraires :
- Prix Goncourt (1922) pour Le vitriol de lune et Le martyre de l'obèse
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