Julien BENDA
Né à Paris le 26 décembre 1867, il fait ses études à l'école Polytechnique, mais il échoue à l'examen d'entrée. Il intègre l'École centrale, mais son peu de goût pour les sciences appliquées le fait abandonner à la fin de la deuxième année. Il entre alors à la Sorbonne où il passe une licence d'histoire. La mort de son père lui laisse de quoi vivre de ses rentes. Il mène une vie mondaine, vêtu avec élégance, fréquentant les salons, voyageant et lisant. À partir de 1913, après la faillite de la maison d'exportation dont il avait hérité, c'est de son métier d'écrivain qu'il devra vivre. Dreyfusard, il collabore à la Revue Blanche puis aux Cahiers de la Quinzaine de Péguy. Journaliste pendant la guerre de 1914. Il entre au Figaro en 1916, s'y répandant en articles guerroyeurs. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se retire en 1942 dans la région de Carcassonne, puis de Toulouse, où il vit dans la clandestinité. Il meurt le 7 juin 1956 à Fontenay-aux-Roses.
Quelques Œuvres :
Dialogues à Byzance (1900)
Le Bouquet de Glycère (1918)
Belphégor, essai sur l'esthétique de la présente société française (1918)
La Trahison des clercs (1927)
Un Régulier dans le siècle (1938)
La France byzantine (1945
Il a dit :
"La paix, si jamais elle existe, ne reposera pas sur la crainte de la guerre mais sur l'amour de la paix."
Dans la presse :
"Ce qui fat la valeur des livres de Benda, c'est précisément le contraire de ce qu'il prône ou annonce : la passion, non pas la logique, l'humeur, non pas la sérénité, la pureté et la saveur des formes, non pas la rigueur et l'importance du fond. Il n'est pas de littérateur plus authentique que cet ennemi des littérateurs.", Gaétan Picon
Livre sur l'auteur :
Jean Sarocchi, Julien Benda : Portrait d'un intellectuel, Nizet, 1968
Louis-Albert Revah, Julien Benda : Un misanthrope juif dans la France de Maurras, Plon, 1991
Créez votre propre site internet avec Webador