Charles BARBARA



Né à Orléans le 5 mars 1817. Après avoir fréquenté le collège de sa ville natale, il poursuit ses études à Paris au lycée Louis-le-Grand, pour préparer, théoriquement, l’École polytechnique. Il est répétiteur au collège de Nantua, puis revient à Paris où il accepte un poste de précepteur dans la famille d’Édouard Drouyn de Lhuys. Il collabore ensuite au Corsaire et à L'Artiste d’Arsène Houssaye. Il revient à Orléans en 1848, rédacteur au Journal du Loiret, rédacteur en chef gérant du Démocrate (23 numéros), puis rédacteur au quotidien La Constitution où il est chargé du feuilleton. En 1861, il épouse Marie-Émilie Scherry, dont il aura deux enfants. En 1866, sa femme et sa fille furent emportées par une épidémie de typhoïde. Ce drame ayant altéré sa santé mentale, il fut interné dans la maison de santé municipale, dite Maison Dubois, où il se suicida en se jetant par une fenêtre le 19 septembre 1866.

Quelques Œuvres :

L’Assassinat du Pont-Rouge (1857)
Mes Petites-Maisons (1860)
Ary Zang (1864))
Mademoiselle de Sainte-Luce (1868

Il a dit :

"Non, quoiqu'on puisse prétendre, ce qu'on appelle conscience n'est pas uniquement le fruit de l'éducation. Il est même des crimes que ni le repentir, ni la douleur, ni le sacrifice perpétuel de soi ne sauraient racheter, des crimes qui outragent essentiellement la nature, qui excluent fatalement l'homme du milieu des hommes. L'homicide volontaire, avec préméditation, dans des vues de basse envie, de plate convoitise, est sans doute l'un des plus grands : 'c'est le crime inexpiable, c'est le crime de Caïn."

Dans la presse :

« ... C'est le premier récit d'énigme , avec un personnage de détective et un drame intime .... ce qui fait de Charles Barbara , l'inventeur du roman policier ...», Yves Olivier-Martin

Livre sur l'auteur :

Nori Kameya, Un Conteur méconnu : Charles Barbara, Minard, 1986
R. Brouwers, La Vie et l'œuvre de Charles Barbara, romancier et conteur réaliste, Université libre de Bruxelles, 1959