Né le 26 mars 1829 en Avignon. Il ses études chez les pères à Aix-en-Provence avant de revenir travailler dans l'imprimerie familiale. C'est là qu'Aubanel rencontre en 1850 Jenny Manivet, dite Zani. Amoureux tous les deux, les jeunes gens n'arrivent pas à s'avouer leur flamme et en 1854, la jeune fille entre au couvent des Filles de la Charité. Il est un des fondateurs du Félibrige. Marié en 1861, il retrouve un certain bonheur de vivre. Des malentendus avec Roumanille en 1878, au moment où le Félibrige est accusé de séparatisme par certains journaux, l'éloignent du mouvement à partir de 1880. C'est la sortie confidentielle en 1885 d'un autre recueil, ouvertement sensuel, « Li fiho d'Avignoun » (Li filhas d'Avinhon, Les filles d'Avignon) qui précipite sa fin: il est violemment attaqué par le milieu dévot, blâmé par l'archevêque et meurt d'une crise d'apoplexie le 2 novembre 1886. Il est enterré au cimetière Saint Véran d'Avignon.

Quelques Œuvres :

La Grenade entrouverte (1860)
Le Pâtre (1966)
Le Rapt (1872)
Le Pain du péché (1878)
Les Filles d'Avignon (1885)

Il a dit :

"Qui chante son mal enchante."

Livre sur l'auteur :

J. Vincent, Théodore Aubanel, La vie et l'homme, Avignon, 1924
L. Larguier, Théorodre Aubanel, Avignon, 1946