Walt WHITMAN



Né à West Hills, Long Island le 31 mai 1819. Sa famille déménagea à Brooklyn en 1823, où il suivit six ans de scolarité seulement, avant d'entrer comme apprenti dans un atelier d'imprimerie. Après deux ans d'apprentissage, Whitman se rendit à New York pour y travailler dans différents ateliers d'imprimerie. C'est en 1835 qu'il revint à Long Island en tant qu'instituteur. Parallèlement, il fonda et édita le journal The Long-Islander, dans sa ville de Huntington en 1838 et 1839. Il continua d'enseigner à Long Island jusqu'en 1841, quand il repartit à New York s'y établir comme imprimeur et journaliste. A partir de 1847-48, il entreprit de grands voyages, surtout à pied, à travers les États-Unis et le Canada et visita l'un après l'autre presque tous les Etats du Sud et de l'Ouest, gagnant sa vie par la pratique des divers métiers qu'il avait appris et pour une grande part en collaborant à des journaux. Pendant la guerre de Sécession de 1862 à 1865, il se consacra comme infirmier volontaire à soigner les blessés et les malades des deux armées, dans les hôpitaux et sur les champs de bataille, dans le Maryland, en Virginie et surtout à Washington et dans les environs. Walt Whitman était d'une constitution robuste et jusque-là d'une santé vigoureuse, mais à la suite des fatigues de ces trois années, il eut une attaque de paralysie. Il en guérit, mais sa santé ne se remit jamais complètement. De 1865 à 1874, il fut employé comme rédacteur dans différents bureaux de l'administration, à Washington, et il continua à publier de la prose et des vers. En 1873, une nouvelle attaque de paralysie le contraignit à abandonner définitivement son emploi; l'esprit n'étant pas atteint, il ne cessa pas, pendant des années encore, de travailler à ses œuvres littéraires. Whitman mourut le 26 mars 1892 et fut inhumé au cimetière d'Harleigh.

Quelques Œuvres :

Franklin Evans ou l'alcoolique (1842)
Feuilles d'herbe (1855-1891)
Mannahatta (1860)
J'entends chanter l'Amérique (1867)
Deux ruisseaux (1876)

Il a dit :

"Cueille dès maintenant les fleurs de la vie car la mort est si pressée que le frêle bouton qui s'ouvre aujourd'hui aura bientôt trépassé."

Dans la presse :

"Avec Luther, Goethe, Nietzsche et Poe, Whitman fait partie de ceux qui furent possédés par leur génie et n'auraient pu s'en libérer même s'ils l'avaient voulu.", Théodore Dreiser

Livre sur l'auteur :

Roger Asselineau, L'Évolution de Walt Whitman, Paris, 1954

Prix Walt Whitman

Vidéo sur l'auteur :

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