Renée VIVIEN
Née Pauline Mary Tarn le 11 juin 1877 à Londres. Son père, fortuné, mourut en 1886, lui laissant un héritage qui la mettait à l’abri du besoin. À partir de 1899 elle s’installa à Paris – voyageant cependant beaucoup à travers le monde. Elle eut une relation orageuse avec Natalie Barney, qu’elle quitta, trouvant ses infidélités trop stressantes, puis elle eut, en revanche, une liaison plus stable avec la richissime baronne Hélène de Zuylen. Elles poursuivirent une liaison discrète de 1902 jusqu’à 1907. En 1909, son état de santé se détériore. Elle décède le 18 novembre à six heures du matin.
Quelques Œuvres :
Études et préludes (1901)
Cendres et poussières (1902)
Une femme m’apparut (1904)
À l’heure des mains jointes (1906)
Anne Boleyn (1909)
Elle a dit :
"Je défends mon bonheur, comme on fait des trésors, Contre les regards durs et les bruits du dehors."
Dans la presse :
"Cette poétesse, qui déconcerte souvent, a me semble-t-il, à la fois le culte de la clarté et l’amour de l’ombre ; elle adore aussi les nuances délicates et subtiles, et cela se voit dans les rythmes fluides et vaporeux de sa prosodie. À travers l’œuvre de Renée Vivien, on peut voir non seulement un poète maître de son art mais encore un poète sincère.", F. Hauser
Livre sur l'auteur :
Yves-Gérard Le Dantec, Renée Vivien, femme damnée, femme sauvée, Aix-en-Provence, Editions du feu, 1930
Virginie Sanders, La Poésie de Renée Vivien, Amsterdam, Rodopi, 1991
Site sur l'auteur :
www.renee-vivien.com/
Prix Renée Vivien
Vidéo sur l'auteur :
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