Roger VITRAC
Né à Pinsac dans le Lot, le 17 novembre 1899. Il poursuit ses études au collège Chaptal, puis il arrive en 1910 à Paris. Il fait ses études secondaires au lycée Buffon. Durant son service militaire, il se lie avec Crevel, Dhôtel et Arland. Il adhère au mouvement surréaliste dès sa formation, mais il en est exclu en 1926, quand il crée le théâtre Alfred Jarry avec Artaud. Il meurt à Paris le 22 janvier 1952.
Quelques Œuvres :
Cruautés de la nuit (1927)
Victor ou les enfants au pouvoir (1929)
Le Coup de Trafalgar (1935)
Le Loup-garou (1946)
Le Sabre de mon père (1951)
La Croisière oubliée (1964)
Il a dit :
"Les mélancolies, les pressentiments, les doutes, les angoisses, les dégouts et les joies ne sont que les noms donnés à l'humeur changeante de la mort."
Dans la presse :
"Roger Vitrac pratique une merveilleuse chirurgie vitale. Il connaît vraiment la répartition de l'esprit. Il en élucide l'activité occulte et illogique avec le bonheur d'un théorème de la raison. Décalage des sentiments, des sensations, des actes avec leur signification générale, humaine, leur magie vitale. En même temps qu'il remonte l'esprit, il en fait vibrer la substance. Ce qu'il écrit à un caractère de révélation. Ce n'est pas le moyen, c'est l'acte élucidé, et de telle sorte que l'acte, en même temps qu'il s'explique, se détache de la confusion des phénomènes, de la virtualité des possibles, et vit.", Antonin Artaud
Livre sur l'auteur :
Henri Béhar, Roger Vitrac, un réprouvé du surréalisme, Nizet, 1966
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