François VILLON



Né en 1431 ou 1432 à Paris, orphelin de père, il est confié pour une raison encore inconnue à son « plus que père » Guillaume de Villon, chanoine et chapelain de Saint-Benoît-le-Bétourné, qui l'enverra faire des études à la faculté des Arts de Paris afin qu'il accède au statut privilégié de clerc. En 1452, il obtient une maîtrise à la Sorbonne qui est agitée à cette époque où les diplômés, trop nombreux, vivent pour certains dans la misère et tournent mal. De 1451 à 1453, les chahuts estudiantins se multiplient. Il y a des heurts avec la police, le tout sur un fond de querelle entre l'université et le roi qui va jusqu'à la suppression pure et simple des cours de 1453 à 1454 – suppression provoquée par une longue grève des professeurs. En 1445, il tue un prêtre, lors d'un rixe provoquée par une rivalité amoureuse et ne revient à Paris qu'en 1446, après avoir obtenu des lettres de rémission. Mais il doit fuir encore après un vol au Collège de Navarre. Il fera encore quelques séjours en prison. En 1463, il est banni pour 10 ans de la ville de Paris. On n'entend plus parler de lui à partir de cette date.

Quelques Œuvres :

Le Lais (1457)
Epître à Marie d'Orléans (1458)
Le Testament (1461)


Il a dit :


"Il n'est trésor que de vivre à son aise."


Dans la presse :

"François Villon n'est pas seulement le poète de la mort, il est celui de la faute, de la faiblesse humaine, du mal et du repentir qui les suit, en quoi il est bien du Moyen-âge et si profondément chrétien.", Gustave Cohen

Livre sur l'auteur :

P. Champion, François Villon, sa vie et son temps, Champion, 1913
J. Favier, Villon, Fayard, 1982
P. Le Gentil, Villon, Hatier, 1967

Vidéo sur l'auteur :

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