Né à Saint-Brieuc le 7 novembre 1838. Entre 1847 et 1855, il suit des études chaotiques dans diverses écoles de Bretagne ; il est interne au petit séminaire de Tréguier, puis à Rennes en 1848 (dans l’ancien collège Saint-Vincent de Paul), au Lycée de Laval, de nouveau à Rennes, à Vannes (collège Saint-François-Xavier) en 1851 et encore à Rennes. Sa famille étant ruinée, il s'installe à l'âge de 17 ans à Paris et commence à fréquenter les cafés littéraires où il fait la connaissance de François Coppée et de Charles Baudelaire. En 1867, il devient rédacteur en chef de La Revue des Lettres et des Arts. Atteint d'un cancer des voies digestives lors de l'hiver 1888-1889, Villiers ne peut plus travailler. Se sentant à l'article de la mort, il rédige, le 12 août, un testament où il reconnaît son fils Victor et épouse in extremis Marie Dantine, le 14, afin de légitimer son fils. Décédé à Paris le 18 août 1889.

Quelques Œuvres :

Isis (1862)
Contes cruels (1883)
L'Eve future (1886)
Histoires insolites (1888

Il a dit :

«Nous ne sommes, après tout, qu'une vermine provisoire.»

Dans la presse :

"[...] un génie détraqué et incomplet.", Emile Zola

Livre sur l'auteur :

Max Daireaux, Villiers de L'Isle-Adam l'homme et l'œuvree, Desclée de Brouwer, 1936.
Jacques-Henry Bornecque, Villiers de L'Isle-Adam créateur et visionnaire, Nizet, 1974

Vidéo sur l'auteur :