Monique SAINT-HELIER



Née Berthe Eimann à La Chaux-de-Fonds le 2 septembre 1895. SA mère décède en 1899. Au terme des ses études secondaires dans sa ville natale, elle poursuit ses études à Berne où elle se marie en 1917 avec Blaise Briod. Deux ans plus tard, elle est contrainte d’interrompre ses études à la suite d’une intervention chirurgicale qui l’immobilise durant trois ans dans une clinique. En 1926, le couple s'installe à Paris. Mais à partir de 1927, toutes sortes de maux vont faire d'elle une grabataire. Elle vit recluse, entièrement vouée à l'écriture. Décédée à Pacy-sur-Eure (27), le 9 mars 1955.

Quelques Œuvres :

Les Rois mages (1927)
La Cage aux rêves (1932)
Le Cavalier de paille (1936)
Le Martin-pêcheur (1953)
L'Arrosoir rouge (1955)

Elle a dit :

"Parce que le cœur bat, le temps vit, - nous ne possédons pas d'autre durée."

Dans la presse :

"On a rapproché Monique Saint-Hélier des romancières anglaises, de Katherine Mansfield ou de Rosamond Lehmann. On lui a même reproché d’avoir refait le roman de cette dernière intitulé l’Invitation à la valse. Calembredaines ! Monique Saint-Hélier ne leur doit à peu près rien, qu’une façon de rendre par des détails, par des impressions à la fois visuelles et olfactives. Comme elles – et comme Proust aussi d’ailleurs – elle soumet son lecteur à une espèce d’envoûtement. Une fois qu’on est pris par son charme, on ne peut plus s’arracher à cet univers étrange, pathétique, bouleversant, gonflé d’appels déchirants et traversés de visions radieuses ou cauchemardesques.", Régis Messac

Livre sur l'auteur :

Anne Mooser, Monique Saint-Hélier, Fribourg, Editions Universitaires, 1996