Jehan RISCTUS
Né Gabriel Randon à Boulogne-sur-Mer le 23 septembre 1867. Il passe les premières années de sa vie entre Paris, Londres et l'Écosse. À l'âge de 9 ans ses parents se séparent et Gabriel se retrouve à Paris avec sa mère. Il quitte l'école vers 13 ans pour gagner sa vie. À 16 ans, il quitte également sa mère, avec qui il était en conflit permanent. Il fait plusieurs petits métiers (livreur, manœuvre, balayeur, garçon de course, employé de commerce...). La vie ne lui est guère clémente, et il se retrouve souvent sans toit et rejoint les clochards et vagabonds de Paris. Nationaliste en 1914, camelot du roi en 1930, il meurt à Paris en 1934 à 66 ans.
Quelques Œuvres :
Les Soliloques du pauvre (1897)
Les Cantilènes du malheur (1902)
Fil de fer (1906)
Le Cœur populaire (1914)
Il a dit :
Les Soliloques du pauvre (1897)
Les Cantilènes du malheur (1902)
Fil de fer (1906)
Le Cœur populaire (1914)
Il a dit :
"L’œuvre d’art après la mort d’un artiste devrait être détruite et reprécipitée dans le grand tout."
Dans la presse :
"Merci mon cher poète, du beau livre. Oh ! quel étrange, poignant et lourd instrument vous vous êtes fait ! Je trouve géniale votre déformation de la langue. Tout ce que je ne connaissais pas des Soliloques du Pauvre m'a ému d'art, autant que j'en admire la source humaine. Cela part d'une telle profondeur pour jaillir si haut !", Stéphane Mallarmé
Livre sur l'auteur :
G. Ferdière, Jehan Rictus, son œuvre, Paris , 1935
T. Briant, Jehan Rictus, Paris, 1973
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