Maurice RENARD
Né le 28 février 1875 à Châlons-sur-Marne. Sa famille déménage à Reims en 1877. En 1986, il commence ses études à l'école Monge à Paris, puis les poursuit au Collège des Bons-Enfants à Reims. Bachelier, il fait son droit à Paris et une fois sa licence obtenue, il fait un stage chez un avoué. De 1896 à 1899, il effectue son service militaire à Reims. En parallèle de sa profession d'avocat, il commence à écrire des poèmes et pièces de théâtre. En 1903, il épouse Stéphanie Labatie avec qui il a 5 enfants : Renaud (1904), Rémi (1905), Cyril (1915), Daniel (1918) et Jean-Maurice (1929). Il se tourne vers 1904 vers le roman et les nouvelles. Il est admis à la Société des Gens de Lettres en 1909. Entre 1912 et 1914, il collabore au quotidien Le Matin. Mobilisé en 1914, il sert comme officier de cavalerie jusqu'à son retour à la vie civile en 1919. Des soucis financiers l'amènent à publier dans des journaux à grand tirage : L'Intransigeant, Je sais tout, L'Éclaireur de l'Est, Le Petit Parisien. En 1930, il divorce et épouse en 1932 Marie Alice Leclerc avec qui il s'installe sur l'île d'Oléron. Il est élu vice-président de la SGDL en 1935, puis président honoraire du Syndicat des Romanciers Français. Décédé le 18 novembre 1939 d'une congestion pulmonaire à la clinique Rolland de Rochefort.
Quelques Œuvres :
Vox saeculi (1902)
Le Docteur Lerne, sous-dieu (1908)
Le Péril bleu (1911)
Les Mains d'Orlac (1920)
Le Carnaval du mystère (1929)
Le Maïtre de la lumière (1933)
La Redingote grise (1939)
Il a dit :
«Conquérir le bonheur, ce n’est pas très difficile. Mais quand on l’a conquis, c’est alors qu’il faut de la tête pour le conserver.»
Dans la presse :
«La définition du “roman merveilleux-scientifique” par Maurice Renard, remarquable par sa richesse et sa cohérence, constitue une prise de position nettement affirmée au sein des débats critiques du début du XXe siècle. Renard ne se contente pas d’écrire dans un genre : il le pense, le structure, et le légitime.», Émilie Pézard
Prix Littéraires :
- Prix Thérouane (1928)
Prix Maurice Renard
Pseudonymes connus :
Vincent Saint-Vincent
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