Léo PERUTZ
Né le 2 novembre 1882 à Prague. Il quitte donc Prague à 17 ans pour étudier les mathématiques à Vienne. En octobre 1907, il est employé comme actuaire par la compagnie d'assurances italienne Assicurazioni Generali, où Franz Kafka travaille aussi. En 1914, il est blessé sur le front Est de la Première Guerre mondiale. Il est opéré, à sa demande, sans anesthésie, et jette les deux côtes qu'on lui enlève à un chien, qui n'y touche pas. En 1918, il épouse Ida Weil, fille d'un médecin viennois. A la fin des années 1920, il est presque ruiné, devient veuf à la naissance de son troisième enfant, et se remarie, en 1935. Il fuit Vienne en 1938. Il s'installe en Israël, à Tel-Aviv, où il reprend son métier d'actuaire, sans rien écrire jusqu'à 1953. Mort le 25 août 1957 à Bad Ischl, en Autriche.
Quelques Œuvres :
La troisième balle (1915)
Le maître du jugement dernier (1923)
La neige de Saint Pierre (1933)
Le Judas de Léonard (1959)
Il a dit :
"Je ne pense guère de bien de ce que les gens racontent. Un sourd a entendu un muet raconter qu'un aveugle a vu un paralytique danser sur une corde raide."
Dans la presse :
«Chaque parution d'un Perutz est la promesse d'un grand bonheur. Aucun auteur n'a su, comme lui, manier à ce point la science de l'illusion. Perutz est un prestidigitateur magnifique, un manipulateur de l'étrange, un maître du récit. Il aime, comme arme suprême, utiliser l'Histoire, l'officielle et la petite. Entendez par là: dans un contexte -historique bien précis, il s'insinue à travers une faille obscure dans le monde de la fiction. Là, on retrouve les thèmes privilégiés de Perutz, l'amour, la mort, la fatalité et le destin entrant dans la construction d'un jeu machiavélique de substitution. Autant dire qu'on ne peut raconter un roman de Perutz sans gâcher le plaisir du lecteur. On ne dévoile pas la science d'un magicien.», Olivier Cena
Prix Littéraires :
- Prix Nocturne (1962) pour Le Marquis de Bolibar
Prix Leo Perutz
Créez votre propre site internet avec Webador