Le principal trait de votre caractère ?
L'entêtement.

Le caractère que vous détestez chez les autres ?
Le goût du pouvoir.

Votre principal défaut ?

La fuite en cas de conflit.

Un adjectif qui vous convient ?
Un de ceux que je préfère, mais que je n'arrive pas toujours à m'appliquer : tolérant.

Pour écrire, il vous faut ?
Une pièce où je suis seule et l'absence de musique. Les bruits ne me gênent pas : circulation automobile, jeux d'enfants…

Une rencontre qui vous a marquée ?
 
Je me suis trouvée par hasard, à Paris il y a une dizaine d'années, chez l'éditeur Philippe Rey qui organisait une réception en l'honneur de Joyce Carol Oates, alors de passage en France. Nous nous sommes seulement adressé quelques mots. J'étais émue et troublée.

Une musique dans votre vie ?
Les chansons de Janis Joplin.

Le livre qui vous accompagne
Au-dessous du volcan, 
de Malcolm Lowry.

Quand vous êtes-vous sentie écrivaine ?
Quand j'étais en classe de terminale et que j'écrivais ce qui allait être mon premier livre publié.
Je ressentais une joie profonde en écrivant.

Un héros ou une héroïne d'enfance ?
Claude, dans Le Club des cinq. Elle est téméraire et drôle.
J'adorais aussi Fantômette.

Votre luxe ?
Une journée sans rendez-vous ni courrier auquel il faut répondre, sans engagement.

Une mode qui vous agace ?
L'usage actuel qui consiste à dire : ma maman, au lieu de ma mère.

Votre madeleine de Proust ?
Le roucoulement des tourterelles que j'entendais chaque matin quand je me réveillais chez mes grands-parents, à la campagne.

Le casting d'un dîner idéal chez vous ?
 
George Sand, Marcel Proust, Russell Banks, Joyce Carol Oates. Le cadeau que vous offrez souvent ? Un livre. Il y a longtemps que je n'ai rien offert d'autre.

Votre truc antistress ?
La promenade

Votre devise ?
A cœur obstiné rien d'impossible

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