Quel est votre principal trait de caractère ?
Ça dépend des moments… la mélancolie.
Votre qualité préférée chez un homme ?
La même que chez une femme : la générosité.
Qu’appréciez-vous le plus chez vos amis ?
La générosité et la fidélité.
Votre principal défaut ?
Je suis trop sauvage.
Votre occupation préférée ?
Écrire ou chanter.
Votre rêve de bonheur ?
Je ne suis pas quelqu’un qui rêve du bonheur. Je veux d’abord être libre.
Quel serait votre plus grand malheur ?
N’être aimée de personne.
Ce que vous voudriez être ?
Être une grande bassiste. La musique est un art que je place au-dessus de tout.
Le pays où vous désireriez vivre ?
En ce moment c’est la France, mais ça a pu être le Brésil. Je peux vivre n’importe où : je ne suis pas attachée aux espaces mais aux gens.
Vos auteurs favoris en prose ?
James Baldwin, William Faulkner, Ntozake Shange, Toni Morisson, Kossi Efoui (selon moi un des plus grands auteurs africains), Edward P. Jones, Jamaica Kincaid, Zora Neale Hurston.
Vos compositeurs préférés ?
La musique de Duke Ellington : c’est celle de mon enfance. Monk Thelonius, Coltrane, Eko Roosevelt
(un artiste camerounais des années 1970).
Vos héros dans la vie réelle ?
Ça n’existe pas.
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
L’enfermement.
Les personnages historiques que vous détestez le plus ?
Les personnages historiques sont morts ; je ne vais pas perdre de l’énergie à les détester.
Le fait militaire que vous admirez le plus ?
Aucun, je suis antimilitariste.
L’avancée historique que vous estimez le plus ?
Elle ne s’est pas encore produite : tant que la France ne reconnaîtra pas les crimes commis par l’État
au Cameroun dans les années 1960 et 1970.
L’état présent de votre esprit ?
Une certaine incapacité à me concentrer.
Comment aimeriez-vous mourir ?
Vite.
Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?
Être une virtuose de la musique, mais est-ce un don de la nature ? Il y a des gens auprès desquels on se sent bien. J’aimerais être comme cela.
Les fautes qui vous inspirent le plus d’indulgence ?
Je n’ai pas d’indulgence pour ce que je considère comme une faute : à savoir le fait de faire souffrir autrui.
Votre devise ?
Je n’en ai pas ou disons plutôt que cela est trop intime pour que je puisse la livrer.
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