Herman MELVILLE



Né le 1er août 1819 au n° 6 de Pearl Street, au sud-est de Manhattan, à New York. La mort de son père marque un tournant dans la vie d'Herman. Il devient à treize ans employé à la New York State Bank, dont l'oncle Peter est l'un des administrateurs. Deux ans plus tard, peut-être à cause d'une faiblesse des yeux, il quitte son travail à la banque et part chez un autre oncle, qui possède une ferme à Pittsfield, dans le Massachusetts. Après quelques mois dans les champs, il revient à Albany au début de 1835 et s'inscrit au lycée classique de la ville. Face à de gros problèmes financiers, il doit en effet s'engager dans la Marine où il découvre la réalité du prolétariat et des clivages sociaux. En 1841, il embarque à bord d'un baleinier. Il déserte et se cache dans les îles du Pacifique, où il sera fait prisonnier. Rentre à Boston en 1844. Il se marie et s'établit a New York en 1847. Melville va travailler jusqu'à la fin de sa vie au service des Douanes de New York. Décédé à New York le 28 septembre 1891.

Quelques Œuvres :

Omoo (1847)
La Vareuse blanche (1850)
Moby Dick (1851)
Pierre ou les Ambiguïtés (1852)
Clarel : A Poem and Pilgrimage in the Holy Land (1876)
John Marr and Other Sailors (1888)
Billy Budd (1924)

Il a dit :

"Qu'est-ce que la réalité, sinon un impondérable ?"

Dans la presse :

"Melville invente une langue étrangère qui court sous l'anglais et l'emporte : c'est l'outlandish.", Gilles Deleuze

Livre sur l'auteur :

P. Jaworski, Melville. Le désert en l'empire, Presses de l'E.N.S., Paris, 1986
J.J. Mayoux, Melville par lui-même, Paris, 1986
Lewis Mumford, Herman Melville, Editions Sulliver, 2006
Jean Giono, Pour saluer Melville, Gallimard, 1941

Vidéo sur l'auteur : 

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