Né à Paris le 18 mars 1842, il perd sa mère en 1847. Mis en pension dès 1852, il se montrera un élève médiocre, et sera renvoyé en 1855. Théophile Gautier "poète impeccable". Pensionnaire au lycée de Sens, il sera marqué par le décès de sa sœur Maria en 1857. En 1860, il entre dans la vie active en devenant surnuméraire à Sens, "premier pas dans l’abrutissement" selon lui. Il fait la connaissance d’une jeune gouvernante allemande à Sens, Maria Gerhard, née en 1835, et quittera son emploi pour s’installer à Londres avec elle, ayant l’intention de devenir professeur d’anglais. Réformé du service militaire en 1863, Stéphane Mallarmé se marie à Londres avec Maria le 10 août et obtient en septembre son certificat d’aptitude à enseigner l’anglais. En septembre, il est nommé chargé de cours au lycée impérial de Tournon (Ardèche), où il se considère comme exilé. Sa fille Geneviève naît à Tournon le 19 novembre 1864. En 1867, il est nommé à Avignon et il rencontre Frédéric Mistral. En 1870, il se met en congé de l’éducation, et se réjouit de l’instauration de la République en septembre. Son fils Anatole naît le 16 juillet 1871 à Sens et, nommé à Paris au Lycée Fontanes, il s’installe rue de Moscou. Il fait la rencontre d'un jeune poète en 1872, Arthur Rimbaud, puis, en 1873 du peintre Édouard Manet, en 1878, Victor Hugo. Le 8 septembre 1898, Mallarmé est victime d’un spasme du larynx qui manque de l’étouffer. Il recommande dans une lettre à sa femme et à sa fille de détruire ses papiers et ses notes, déclarant : "Il n’y a pas là d’héritage littéraire...". Le lendemain, 9 septembre 1898, Stéphane Mallarmé est victime du même malaise et meurt

Quelques Œuvres :

L'après-midi d'un faune (1876)
Les mots anglais (1878)
Les dieux antiques (1879)
Divagations (1897)
Un coup de dés jamais n'abolira le hasard (1897)
Poésies (posthume, 1899)

Il a dit :

"Un grand écrivain se remarque au nombre de pages qu'il ne publie pas."

Dans la presse :

"Mallarmé, intraduisible, même en français.", Jules Renard

Prix Mallarmé

Livre sur l'auteur :

G. Michaud, Mallarmé, Hatier, 1971
S. Meitinger, Stéphane Mallarmé, Hachette, 1995

Vidéo sur l'auteur :