Le bonheur parfait, selon vous ?
La liberté, la mobilité, être écouté et compris, les dîners en famille avec les enfants à table.
Qu'est-ce qui vous fait lever le matin ?
Maintenant, mes enfants. Avant leur naissance, c'était mon désir d'écrire.
La dernière fois que vous avez explosé de rire ?
Dans une librairie parisienne, lorsqu'un collègue russe m'a dit une blague sur le président russe.
La dernière fois que vous avez pleuré ?
En 1996, à l'occasion de la perte de ma famille.
Quel est votre principal trait de caractère ?
Je suis un bourreau de travail, avec un piètre sens de l'organisation professionnelle et un bon sens de l'humour noir (ou normal).
Votre principal défaut ?
Mon manque d'ambition.
A quelle figure historique vous identifiez-vous le plus ?
Fédor Chaliapine, un chanteur d'opéra russe.
Qui sont vos héros, aujourd'hui ?
Le peuple ukrainien, qui a rejoint la révolution «orange» de l'automne dernier.
Votre héros de fiction ?
Oblomov.
Votre voyage préféré ?
Aller en voiture de Kiev à Ochakov, ville portuaire de la mer Noire.
Quelle est la qualité que vous préférez chez un homme ?
L'honnêteté, la fiabilité, la franchise.
Et chez une femme ?
La patience, l'ironie sur les autres ou sur soi-même, la gentillesse.
Vos écrivains préférés ?
Andreï Platonov, Knut Hamsun, Orhan Pamuk.
Votre compositeur préféré ?
Gustav Mahler.
La chanson que vous sifflez sous la douche ?
The Show Must Go On de Freddy Mercury.
Votre livre culte ?
La fouille d'Andreï Platonov.
Votre film culte ?
Dogville de Lars von Trier.
Votre peintre préféré ?
Paul Gauguin.
Votre boisson préférée ?
Le whisky Aberlour.
Votre couleur préférée ?
Le vert foncé - ou émeraude, si vous préférez.
Que considérez-vous comme votre plus grande réussite ?
Mon roman intitulé, en anglais, Geography of a single shot, qui m'a demandé neuf ans de travail. Mais il n'est pas encore traduit en français!
Votre plus grand regret ?
De ne pas avoir commencé plus tôt à fonder une famille. Je voulais sept enfants, mais me suis arrêté à trois.
Quel talent voudriez-vous avoir ?
Celui d'être un véritable artiste, de dessiner ou de peindre.
Qu'est-ce qui vous est le plus cher ?
A l'exception de ma famille, la liberté par-dessus tout.
Si vous pouviez changer une chose dans votre apparence ?
Arrêter le whisky, ce serait bien pour mon apparence, en tous les cas.
Que détestez-vous par-dessus tout ?
La bêtise et l'irresponsabilité.
Quand vous n'écrivez pas, quelle est votre occupation préférée ?
Je plante des pommes de terre et des ails. Je lis. Je cuisine. Et je joue avec mes enfants.
Votre plus grande peur ?
Avoir un patron et être membre d'un syndicat.
A quelle occasion mentez-vous ?
Après un abus de whisky, lorsque quelqu'un que je ne connais pas me pose des questions sur moi. Ça m'est rarement arrivé à l'étranger.
Quelle est votre devise ?
«Ne pleure pas, n'aie aucune peur et ne pose de question sur rien.»
C'était la «règle» des prisonniers du Goulag sous l'ère Staline.
Comment aimeriez-vous mourir ?
Après un très bon dîner, à l'âge de quatre-vingt-dix-sept ans, dans un accident de voiture. Mais il faudrait que personne d'autre ne soit touché.
Rédigez votre épitaphe...
«Il n'a jamais vraiment été sûr que ses œuvres correspondaient à ce qu'il voulait faire.
Mais son côté bon vivant lui a permis de ne jamais trop y penser.»
Si vous rencontriez Dieu, qu'aimeriez-vous qu'Il vous dise ?
«Nous venons juste d'installer ici un accès Internet, rien que pour vous, afin que vous puissiez être en contact avec votre éditeur et votre famille restés en bas. Et c'est gratuit si vous souscrivez à Paradis hebdo pendant au moins un an.»
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