Quel est le dernier livre qui vous a fait rire ou pleurer ?
Les béatitudes bestiales de Balthazar B de James Patrick Donleavy (ndlr, éd. Denoël).

Que lisez-vous en ce moment ?
N’entre pas si tard dans cette nuit noire d’Antonio Lobo Antunes (ndlr, éd. Christian Bourgois).

Y a-t-il un livre que vous aimez particulièrement offrir ?
Les bas-fonds du rêve de Juan Carlos Onetti (ndlr, éd. Gallimard).

Parlez-nous de votre librairie préférée…
Celle que j’ai créé avec la mère de mes enfants : "La dédicace".

Si vous ne deviez emporter qu’un livre, lequel choisiriez-vous ?
La Bible.

Où et comment écrivez-vous ?
N’importe où pour le premier jet. Dans ma cuisine pour la mise en forme du poème ou du texte en prose. J’écris avec un feutre, un Bic ou un stylo. Parfois avec une plume Sergent Major.

Lorsque vous écrivez, y a-t-il des rituels ?
La tasse de café, la cigarette et le calme !

Quel est votre état d’esprit en écrivant ?
Variable. Tout dépend de ce que j’écris. Impatient pour le courrier.
Attentif pour le poème ou la prose.

Quel est le livre que vous auriez aimé écrire ?
Les bas-fonds du rêve de Juan Carlos Onetti ou Tandis que j’agonise de William Faulkner
ou Les braves gens ne courent pas les rues de Flannery O’Connor
ou Belle du Seigneur d’Albert Cohen.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ?
Je ne sais pas. C’est une nécessité qui m’habite depuis l’école primaire. Une question de vie ou de mort. J’écris aussi pour me connaître, comprendre les ressorts de cette bête que je suis.

Avec qui, personnage réel ou de fiction,
souhaiteriez-vous entreprendre une correspondance ?
Je réponds déjà à tellement de lettres que je ne souhaite pas entreprendre
une nouvelle correspondance. Écrire me suffit.

Quel est le livre dont vous êtes le plus fier ?
«Fier» ne me paraît pas être le mot qui convient.
J’aime beaucoup La vie promise et plus encore le livre que je voudrais écrire.