Roger FRISON-ROCHE
Né à Paris le 10 février 1906. Entre 1916 et 1920, il étudie au Lycée Chaptal à Paris. Durant la guerre, il effectue plusieurs séjours à Beaufort qui éveillent en lui l'amour de la montagne. En 1923, à 17 ans, il s'installe à Chamonix. Dès son arrivée, il est très vite connu des Chamoniards qui le surnomment « Grand Sifflet » ou « Frison ». Il effectue ses premières courses avec un compagnon de hasard, Daniel Souverain. Entre 1926 et 1927, il effectue son service militaire à Grenoble. Entre 1927 et 1930, il est directeur du Syndicat d'initiatives et du Comité des Sports d'hiver de Chamonix. C'est en 1928 que Frison rencontre Marguerite Landot avec qui il restera toute sa vie. Entre 1938 et 1941, il est journaliste à la Dépêche à Alger où il s'installe avec sa famille en 1938. En 1940, après l'armistice, il retourne à Alger. En 1960, il s'installe à Chamonix où il construit un chalet qu'il baptise « Derborence ». En 1942, il est correspondant de guerre aux côtés des Alliés sur le front de Tunisie et est fait prisonnier par les Allemands à Pichon (Kairouan). En 1943, il est prisonnier à Naples où il passe un mois dans une cellule de condamné à mort puis est transféré par la Gestapo à la prison de Fresnes, puis à Vichy, d'où il s'enfuit avant de retourner à Chamonix alors occupé par les Italiens. En 1943, les troupes allemandes arrivent dans Chamonix, Frison entre dans la clandestinité dans le Beaufortain. En 1944, il est officier de liaison auprès des FFI puis à l'état-major de la 5° demi-brigade de Chasseurs alpins . Ce passage de sa vie lui inspirera notamment "les montagnards de la nuit"(1968). Il retourne en Algérie à la fin de la guerre. En 1955, il retourne en France et s'installe à Nice où il effectue des reportages pour Nice-Matin. Il est nommé « Commandeur de la Légion d'Honneur » le 15 août 1992. Mort à Chamonix-Mont-Blanc le 17 décembre 1999.
Quelques Œuvres :
L'appel du Hoggar (1937)
Premier de Cordée (1938)
Premier de cordée (1943)
Le Rendez-vous d'Essendilène (1954)
Nahanni (1969)
Djebal-Amour (1979)
Il a dit :
"C'est seulement lorsqu'on est mutilé ou appauvri physiquement qu'on se rend compte de la valeur de l'existence."
Dans la presse :
«Frison-Roche donne à la montagne une voix propre, une âme, une mémoire.», Giorgia Gambino
Prix Littéraires :
- Grand Prix Sport et Littérature (1943) pour Premier de cordée
Site sur l'auteur :
www.frison-roche.com
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