Nabile FARES



Né le 25 septembre 1940 à Collo (Algérie Française). Il effectue des études en Algérie puis en France où il obtient un doctorat en sociologie (1971) et une maîtrise en philosophie. Il enseigne ensuite en France, en Espagne, en Algérie et de nouveau en France où il devient maître de conférences en littérature comparée à l'université Stendhal de Grenoble et directeur d'un centre de recherches en francophonie. À partir de 2004, il exerce en tant que psychanalyste, à l’hôpital La Fontaine à Saint-Denis, puis, en privé, à Paris. Décédé le 30 aout 2016 à Paris.

Quelques Œuvres :

Yahia, pas de chance (1970)
Mémoire de l'absent (1974)
La Mort de Salah Baye (1980)
L'Exil au féminin (1986)
Le Miroir de Cordoue (1994)
Les Exilées (2001)
Il était une fois l'Algérie (2011)
L'Étrave (2017)

Il a dit :

"C'est à l'ombre des mots que j'ai appris à marcher dans la lumière."

Dans la presse :

« On connaît l’aisance avec laquelle Farès sollicite les yeux, l’ouïe, le toucher pour rendre compte d’une double expérience du langage entre la voix et l’écrit. Cependant la technique du scénario, l’image-mouvement, l’image-temps, la bande-son, sont bien plus compliquées à réaliser que les jeux graphiques qu’il affectionne. Il se voit alors contraint de faire appel à l’objet emblématique de la ville pour tenter de saisir la technique ancienne de ses artisans. », Beida Chikhi

Prix Littéraires :

- Prix André-Jullien du Breuil (1971) pour Yahia, pas de chance
- Prix André-Barré (1972) pour Un passager de l'Occident

Livre sur l'auteur :

Beida Chikhi, Ali Chibani, Karima Lazali (dir), Nabile Farès. Un passager entre la lettre et la parole (hommage collectif), Alger, Koukou Editions, 2019


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