Juan Carlos ONETTI



Né à Montevideo le 1er juillet 1909. Après avoir interrompu ses études dès le secondaire, il exerce une foule de petits emplois divers. En 1930, il se marie avec une homonyme María Amalis Onetti (trois ans plus tard, il épousera María-Julia Onetti, sœur de sa première femme). Il dirige la section littéraire de la revue Marcha de Montevideo pendant quelques temps. En 1942, il s'installe à Buenos Aires où il travaille comme journaliste pour l'agence Reuter jusqu'en 1954. Il revient ensuite à Montevideo où il est nommé directeur des bibliothèques municipales. Après avoir publié en 1973 La muerta y la niña, Onetti est arrêté sous le prétexte de « pornographie » par le régime militaire uruguayen. Maintenu au secret de février à octobre 1974, il est relâché après une campagne de protestations internationales. En 1975, il s'installe à Madrid et reçoit ainsi que sa quatrième épouse la nationalité espagnole. Décède le 30 mai 1994.

Quelques Œuvres :

Le Puits (1939)
Une nuit de chien (1943)
Les Adieux (1954)
Le Chantier (1961)
Laissons parler le vent (1979)


Il a dit :


"Et la vie c'est soi-même et soi-même c'est les autres."


Dans la presse :

"Un romancier universel trop peu connu du grand public.", Mario Vargas Llosa

Prix Littéraires :

- Uruguay National Prize (1962)
- William Faulkner Foundation Ibero-American Award (1963)
- Italian-Latin American Institute Prize (1972)
- Premio de la Critica de Narrativa Castellana (1979)
- Premio Cervantès (1980)
- Prix Union Latine de Littératures Romanes (1990)

Livre sur l'auteur :

R. Chao, Juan Carlos Onetti, Paris, Plon, 1990

Site sur l'auteur :

www.onetti.net/