Quelle est pour vous le comble de la misère ?
Être seul, perdre ma passion pour l'écriture, c'est un sentiment comme d'être échoué dans le désert.

Où aimeriez-vous vivre ?
Istanbul. Quelque part à Istanbul où je peux aller nager.

Quand et où avez-vous été le plus heureux ?
Le moment où je m'oublie dans la littérature ou dans la fiction.

Pour quelles fautes avez-vous le plus d'indulgence ?
Celles qui ne me font pas de mal, que je ne remarque qu'après un long moment.
Les fautes faites par inattention, comme je le fais aussi très souvent

Votre qualité préférée chez un homme ?
Amical, épris de paix, chaleureux et sincère.
Non menaçant.

Et chez la femme ?
Souriante, facile à vivre. Avec un côté joyeux.

Votre occupation préférée ?
Écrire, bien sûr.

Le principal trait de votre caractère ?
La franchise et la capacité d'être facile à vivre.

Votre principal défaut ?
.Patience et indulgence. La capacité de contourner les problèmes.
Je suis si simple dans mes manières que je fonce toujours droit dans le mur.
Je m'impatiente...

Votre rêve de bonheur ?
Avoir du temps à l'infini et aucun responsabilité.
Pouvoir dire "je peux tout faire parce que j'ai le temps" au lieu de peser à planifier au mieux ma journée. Faire tout ce qui me vient à l'esprit et avoir beaucoup de temps.

Ce que vous voudriez être ?
Je voudrais redevenir Orhan jeune. Malheureusement je fais partie de ces personnes qui disent souvent "si j'avais su"...

De quels mots ou expressions abusez-vous le plus ?
"Oublie ça, ce n'est pas important".
C'est ce que je me répète à moi-même et à ceux qui m'entourent pour les calmer.

A quelle occasion mentez-vous ?
La cause la plus légitime du mensonge est bien sûr d'être amoureux.
Quand on est amoureux, on ment pour ne pas perdre sa/son bien-aimée(e).

Vos héros dans la fiction ?
Mevlut Karatas, le héros de "A Strangeness in My Mind", mon précédent roman.

Votre héroïne dans le fiction ?
Sekure, l'héroïne dans My Name is Red.

Votre héros dans l'Histoire ?
Réellement, il y en a beaucoup, par exemple,  Kemal Ataturk.
Mais j'aimerais vivre dans un société qui n'aurait pas besoin de héros.

Quelle personne vivante aimez-vous le plus ?
Je suppose que c'est Ruya, ma fille.

Ce que vous détestez par dessus tout ?
Être coincé dans la circulation. J'ai envie d'entendre les commentaires des gens malveillants, des gens aussi malveillants que la circulation.

Le don de la nature que vous voudriez avoir ?
J'aimerais pouvoir peindre. J'aimerais pouvoir dire que je suis infiniment doué en peinture.
Je n'ai aucun doute quand il s'agit d'écrire.

Comment aimeriez-vous mourir ?
Sans le savoir et silencieusement.

Votre devise ?
Oublie ça, ça passera aussi et continue à écrire.