Léonid Nikolaïevitch ANDREÏEV



Né le 9 août 1871 à Orel (Russie). Il perd très tôt son père. Ayant obtenu en 1897 son diplôme de docteur en droit à l'université de Moscou, il décide de se consacrer à la littérature. Ayant un penchant pour l'alcool, il fera également plusieurs tentatives de suicide. En 1902, il épouse Alexandra Veligorskaïa. La même année, naissance de son premier fils Vadim. En 1906, pour échapper aux menaces de mort lancées par les Centuries Noires, groupe contre-révolutionnaire très actif, il voyage en Allemagne, en Suisse et en Suède. Naissance de son fils Daniel. Sa femme meurt la même année, victime d’une infection. Il s’installe à Vammelsuu, dans l’actuelle Finlande, en 1908. Il épouse en secondes noces Anna Dénissévitch; de cette union naîtront Savva (1909), Véra (1910) et Valentin (1912). Mort à Kuokkala (Finlande) le 12 septembre 1919, d’un arrêt cardiaque.

Quelques Œuvres :

Le Gouffre (1902)
Le Rire rouge (1904)
Les Masques noirs (1909)
Celui qui reçoit les gifles (1915)


Il a dit :


« La vie nous attend et la vie est une chose effrayante et incompréhensible. Il se peut que sa force terrible et impitoyable nous broie en broyant notre bonheur, mais même en mourant je dirai une chose : j’ai vu le bonheur, j’ai vu l’homme, j’ai vécu ! »


Dans la presse :

"Andréev veut épouvanter, mais je n'ai pas peur.", Léon Tolstoï

Livre sur l'auteur :

O. A. Carlisle et R. Davies, Les Destins de Leonid Andréev, Paris, 1989






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