Panait ISTRATI 



Né le 11 août 1884 à Braila, Roumanie. Élevé à Baldovinesti, il étudie à l'école primaire durant six ans, dont deux années doublées. Il gagne ensuite sa vie en devenant l'apprenti d'un cafetier grec, puis d'un pâtissier albanais, et ensuite comme marchand ambulant. En 1910, il anime une grande grève à Braïla avec Jeanette sa future première femme. Premier voyage à Paris en 1913-1914, il rencontre Ionesco. Rentré en Roumanie, il se lance dans un élevage de porcs et se marie, en 1915, avec une militante révolutionnaire d'origine juive. Cette expérience, porcs et mariage, dure un an. Il vend ses porcs et quitte sa femme qui n'est pas faite pour cette vie, pour aller soigner une tuberculose en Suisse. Après sa tentative de suicide, en janvier 1921, la police adresse à Romain Rolland, par l'intermédiaire du journal l'Humanité la lettre confession qu'il avait écrite à son adresse en 1919, cette lettre est devenu une sorte de légende. En 1924, il se marie avec Anna Munsch. Après de courts séjours à Menton et à Nice, il est hospitalisé au sanatorium Montana-sur-Sierre. Départ pour l'Égypte en 1930. Refoulé d'Alexandrie, emprisonné à Trieste, libéré grâce à l'intervention du consul français, il arrive à Paris. En avril 1932, Istrati a l'espoir de refaire encore sa vie. Il se marie avec Margareta Izesco et il s'installe l'année suivante à Bucarest. Malade, abandonné, Istrati mourut à Bucarest le 16 avril 1935.

Quelques Œuvres :

Kyra Kyralina (1924)
Codine (1926)
Vers l'autre flamme (1929)
La Maison Thüringer (1933)
Pour avoir aimé la terre (1936)


Il a dit :


"Dès que l’homme est trop heureux, il reste seul ; et il reste seul, également, dès qu’il est trop malheureux."


Dans la presse :

"Un Gorki balkanique.", Romain Rolland

Livre sur l'auteur :

Monique Jutrin-Klener, Panaït Istrati, un chardon déraciné, Maspero, 1970






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