Wole SOYINKA
Né à Abeokuta le 13 juillet 1934. Il a fait ses études à Ibadan, au Nigeria, puis à Leeds au Royaume-Uni. Il a successivement enseigné au Nigeria, au Ghana, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Militant des droits de l'homme, il dénonce la corruption au Nigeria, et s'élève contre le coup d'Etat militaire de 1966 et la guerre du Biafra. Cela lui vaut 26 mois de cachot, décrits dans le roman «Cet homme est mort». En 1988, il devient professeur d’études africaines et de littérature à l’université de Cornell. En 1986, il est le premier africain à recevoir le prix Nobel de littérature. Il a dû s'exiler en 1994 à Londres et a pu rentrer au Nigeria en 1998. Il devenu en 1997 président du Parlement international des écrivains dont il est l'un des co-fondateurs.
Quelques Œuvres :
La Danse de la forêt (1963)
Les Interprètes (1965)
La Mort et l'écuyer du roi (1975)
Aké (1981)
La Terre de Mandela (1988)
Il te faut partir à l'aube (2006)
Il a dit :
"Les caprices sont le privilège de la beauté."
Dans la presse :
"Un homme qui crée en nous une inquiétude aiguë en inondant de lumière notre conscience collective.", Abiola Irele
Prix Littéraires :
- Prix Grinzane Cavour (1986)
- Prix Nobel de Littérature (1986)
- Fonlon Nichols Award (2000)
- Prix Manhae de littérature (2005)
- Anisfield-Wolf Book Award - Lifetime Achievement (2013)
Livre sur l'auteur :
Christiane Fioupou, La route : réalité et représentation dans l'œuvre de Wole Soyinka, Rodopi, Amsterdam, 1994
Michèle Lurdos, Côté cour, côté savane, le théâtre de Wole Soyinka, Presses universitaires de Nancy, Nancy, 1990
Jean-Jacques Ngor Sene, Mythe et rituel dans la production théâtrale de Wole Soyinka ou La matrice d'une conscience sociale toujours en éveil, Université de Haute-Bretagne, Rennes 2, 1999
Alain Ricard, Wole Soyinka ou l'Ambition démocratique, Silex, Paris ; les Nouvelles éd. africaines, Lomé, 1988
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