Umberto SABA



Né le 9 mars 1883 à Trieste. Abandonné par son père, il est élevé par une nourrice. Il commence à étudier de façon irrégulière au lycée Dante Alighieri pour ensuite entrer à l'Académie impériale de Commerce et de Nautique qu'il quittera en milieu d'année. En 1903, il se rendit à Pise pour fréquenter l'université. Étant citoyen italien, bien qu'habitant dans l'Empire austro-hongrois, il part pour le service militaire à Salerne en 1907. Il épouse Lina le 28 février 1908 et sa fille Linuccia voit le jour un an plus tard. En mai 1912, il déménage à Bologne où il collabore avec le quotidien Il Resto del Carlino et en février 1914, à Milan où il devient le gérant du café du Théâtre Eden. Quand la Première Guerre mondiale éclate, il est appelé tout d'abord à Casalmaggiore dans un camp de soldats autrichien faits prisonniers, puis comme dactylographe dans un bureau militaire et finalement, en 1917, au camp d'aviation de Taliedo. En 1938, en raison des « lois raciales» mises en place par Mussolini, il est obligé de céder la librairie qu'il possède et à émigrer en France, à Paris. Il retourne en Italie fin 1939 à Rome, puis à Triste. Le 8 septembre 1943, il est obligé de fuir avec Lina et sa fille et de se cacher à Florence. Après la guerre, il reste 10 ans à Milan, retournant épisodiquement à Trieste. Il collabore avec le quotidien Corriere della Sera. Il meurt en le 25 août 1957 quelques mois après la mort de sa femme.

Quelques Œuvres :

Canzonière (1920)
L'Homme (1928)
Paroles (1933)
Méditerranée (1947)
Ernesto (1975)


Il a dit :


« Qu’est-ce qu’un poète au fond, si c’est vraiment un poète ? C’est un enfant qui s’étonne des choses qui lui arrivent, une fois qu’il est devenu adulte. »


Dans la presse :

« C'est dans ses nouvelles que Saba dévoile le meilleur de son art. Une écriture délicatement nuancée dans sa distinction où pointe une ironie mordante derrière les aphorismes. », Anne Muratori

Prix Littéraires :

- Prix Viareggio (1946)
- Prix de l'Accademia dei Lincei (1951)
- Premio Marzotto (1957)
 
Livre sur l'auteur :

Franck Venaille, Umberto Saba, Seghers, 1989