Vittorio ALFIERI



Né le 16 janvier 1749 à Asti (Piémont). Ayant reçu une éducation aristocratique, malgré le décès de son père et un passage par l'académie militaire de Turin, il passe plusieurs années à courir le monde et à chercher des aventures; mais à l'âge de 25 ans, il se fait en lui une subite métamorphose : le désir de plaire à une femme aussi distinguée par son esprit que par son rang, la comtesse d'Albany, épouse du dernier des Stuarts, pour laquelle il a conçu la plus vive passion, lui inspire du goût pour les lettres et pour la poésie. La comtesse d'Albany étant devenue veuve en 1788, il s'unit à elle par un mariage secret, puis il vient en France dans le désir d'y faire imprimer plusieurs de ses ouvrages, et même de se fixer dans ce pays, qu'il appelait alors la patrie de la liberté. Mais effrayé par les excès du 10 août 1792, il s'empresse de fuir et se retire à Florence. Le gouvernement révolutionnaire le traite en émigré et le dépouille de la plus grande partie de sa fortune, qu'il avait placée sur les fonds français. Épuisé par ses travaux, il meurt à l'âge de 54 ans, en 1803, le 8 octobre à Florence.

Quelques Œuvres :

Antoine et Cléopâtre (1775)
Saül (1782)
Virginie (1783)
De la vertu inconnue (1786)
Myrrha (1789)


Il a dit :


"L'épreuve du courage n'est pas de mourir, mais de vivre."


Dans la presse :

"C'est un véritable poète tragique, et qui peut se lire avec profit, même après les tragiques grecs, même après les maîtres du théâtre classique français", Rémy de Gourmont

Livre sur l'auteur :

G. Chatenet, Etudes sur Alfieri, Paris, 1892
P. Sirven,  Victor Alfieri, 1949