Samuel Joseph AGNON



Né le 17 juillet 1888 dans une petite bourgade de Galicie orientale, Boutchatch, sous le nom de Samuel Joseph Tchatchkès. Il n’ira pas à l’école officielle mais il sera éduqué par ses parents et par la religion. Dans sa jeunesse Agnon est donc tout entier dans une carrière de journaliste de 1907 à 1908. Journaliste donc mais dans un journal juif, sioniste et religieux, qui propage à la fois les nouvelles et les utopies. Après un séjour en 1908 à Lwow, capitale de la Galicie, il s’embarque à dix-neuf et demi pour la terre sainte. Poussé par les mouvements messianiques il émigre en Palestine très tôt en 1908, à Jaffa, ville ottomane. Dès son départ il abandonne le yiddish et se tourne définitivement vers l'hébreu. À part un séjour de onze ans fondateur et extrêmement studieux en Allemagne de 1913 à 1924, il restera fidèle à la terre promise. En Allemagne, il se marie en 1920 avec Esther Marx. En 1966, il obtient le prix Nobel. Décédé à Rehovoth le 17 février 1970.

Quelques Œuvres :

La Dotation de la fiancée (1931)
Au cœur des mers (1935)
Un Hôte pour la nuit (1940)
Jours d'antan (1950)


Il a dit :


"La vie est simple pour ceux qui ne cherchent pas à comprendre, soit parce qu'ils sont très naïfs, soit parce qu'ils sont très intelligents. Mais ceux qui ne sont ni assez naïfs, ni assez intelligents, ne trouvent aucune réponse à leurs questions."


Dans la presse :

« Son pathos n'a rien de superficiel, il est l’émanation de ses sentiments les plus intimes comme le pouls est la manifestation des battements du cœur. Aucune exaltation, mais en le lisant, les larmes montent aux yeux et c'est là le meilleur signe d'une qualité d'écrivain ».

Prix Littéraires :

- Prix Bialik (1934 et 1950)
- Prix Israël (1954 et 1958)
- Prix Nobel de littérature (1966)

Livre sur l'auteur :

D. Laor, La Vie d'Agnon, Tel Aviv, éditions Schoken, 1998
Jeannette Nezri, Agnon. L'homme qui écrivait debout, éd. D. Reinharc, 2012