Le principal trait de votre caractère ?
Cela dépend du moment : fantaisiste, rêveur ou grave.

La qualité que vous désirez chez un homme ?
La spontanéité.

Chez une femme ?

La fraîcheur.

Ce que vous appréciez le plus chez vos amis ?
Qu’ils ne se croient pas obligés de penser à moi.

Votre principal défaut ?
(après une longue réflexion)
La liste est longue. Celui que je vois : inapte au malheur.

Votre occupation préférée ?
. Rêver.

Votre rêve de bonheur ?
Ne rien faire, mais sans que cela ne dérange personne.

Quel serait votre plus grand malheur ?
(il réfléchit encore longuement)
Ne pas pouvoir lire.

Que voudriez-vous être ?
Un homme sans qualité comme il y en a plein dans mon village natal, juste un homme.

Le pays ou vous désireriez vivre ?
Petit-Goâve.

La couleur que vous préférez ?
Jaune.

La fleur que vous aimez ?
Le laurier.

L’oiseau que vous préférez ?
L’oiseau-mouche et le rossignol. L’un a l’air très énervé et l’autre chante.

Vos auteurs favoris en prose ?
Borges, naturellement, Diderot, Tanizaki, Boulgakov, Bukowski,
Salinger, Jacques Stéphane Alexis.

Vos héros favoris dans la fiction ?
Fabrice Del Dongo, Le Prince Genji, Holden Caulfield.

Vos héroïnes favorites dans la fiction ?
Je n’en vois pas. C’est très difficile, il faudrait que j’y réfléchisse.

Vos compositeurs préférés ?
Aucun.

Vos peintres favoris ?
J’aime beaucoup la peinture primitive haïtienne : elle est courageuse, généreuse et présente une réalité transfigurée.

Vos héros dans la vie réelle ?
Toussaint Louverture, Gandhi.

Vos héroïnes dans l’histoire ?
Marie-Jeanne, une sorte de guerrière durant la guerre d’indépendance d’Haïti.

Vos noms favoris ?
Je dirai Alexandra, Sarah et Mélissa. Ce sont les noms de mes trois filles.

Ce que vous détestez par-dessus tout ?
L’égoïsme.

Les caractères que vous méprisez le plus ?
La lâcheté, la trahison, l’abus de confiance.

Le fait militaire que vous estimez le plus ?
Durant la dernière bataille de la guerre d’indépendance d’Haïti, le 18 novembre 1803 à la ville du Cap, Capoix-la-mort a tenu en échec les troupes de Rochambeau.

La réforme que vous admirez le plus ?
C’est la déségrégation des écoles aux États-Unis en 1954. Et l’Édit de Nantes.

Le don de la nature que vous voudriez avoir ?
La sérénité des grands arbres.

Comment aimeriez-vous mourir ?
Est-ce que c’est possible de ne pas mourir ?

État présent de votre esprit ?
Serein.

Les fautes qui vous inspirent le plus d’indulgence ?
Les fautes dues à l’ignorance.

Votre devise ?
C’est une phrase de Montaigne : je ne fais rien sans gaieté.


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