Miguel Angel ASTURIAS



Né à Ciudad, Guatemala, le 19 octobre 1899. Il poursuit des études de droit et participe à la lutte contre la dictature de Manuel Estrada Cabrera. Il passe sa thèse, voyage en Europe puis s'installe à Paris où il étudie à la Sorbonne. Il retourne au Guatemala en 1933. Sous le libéral Arévalo, il devient attaché culturel et entame une carrière diplomatique. En 1954, c'est à nouveau l'exil et le métier de journaliste, puis, de 1966 à 1970, celui d'ambassadeur en France. Reçoit le prix Nobel en 1967. Décédé à Madrid le 9 juin 1974.

Quelques Œuvres :

Monsieur le Président (1946)
L'Ouragan (1950)
Le Pape vert (1954)
Une certaine mulâtresse (1963)
Vendredi des douleurs (1972)


Il a dit :


"Les miroirs sont comme la conscience. On s'y voit comme on est, et comme on n'est pas."


Dans la presse :

"L'originalité la plus originale d'Asturias ne fut pas de chanter l'Indien dans ses poèmes, de l'avoir fait vivre, avec ses dieux, dans ses récits, mais le métis né de la rencontre torride de l'Espagnol, de l'Indienne, mais aussi de l'Africaine. Où inversement.", Léopold Sedar Senghor

Prix Littéraires :

- Prix du Meilleur livre étranger (1946) pour El senor Presidente
- Prix Lénine pour la Paix (1966)
- Prix Nobel de littérature (1967

Livre sur l'auteur :

Claude Couffon, Miguel Ángel Asturias, Paris, Seghers, 1970 (Poètes d’aujourd’hui).
Xavier Domingo, Entretiens avec Miguel Ángel Asturias, Paris, Belfond, 1966






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