Louise ACkERMANN
Née à Paris le 30 novembre 1813, sous le nom de Louise-Victorine Choquet. Louise découvre la religion en entrant en pension à Montdidier, et y porte tout d'abord une adhésion fervente, qui alarme son père. Ce dernier lui fait lire Voltaire, et l'esprit du philosophe créera le premier divorce entre Louise Choquet et le catholicisme. Elle est ensuite mise en pension à Paris, dans une grande institution dirigée par la mère de l'abbé Saint-Léon Daubrée. Elle obtient en 1838 qu'on la laisse partir à Berlin pour un an, dans une institution modèle de jeunes filles dirigée par Schubart. Elle y reviendra trois ans plus tard, après le décès de sa mère. Elle y rencontre Paul Ackermann qu'elle épouse, mais qui décède en 1846. Très éprouvée par son veuvage, Louise rejoint une de ses sœurs à Nice, où elle achète un petit domaine isolé. Meurt le 3 août 1890.
Quelques Œuvres :
L'Homme (1830)
Renoncements (1841)
Contes (1855)
Contes et Poésies (1863)
Poésies philosophiques (1874)
Pensées d'un solitaire (1882)
Elle a dit :
"La nature sourit, mais elle est insensible : Que lui font vos bonheurs ?"
Dans la presse :
"Cette Origène femelle est parvenue à tuer son sexe en elle et à le remplacer par quelque chose de neutre et d'horrible, mais de puissant.", Barbey d'Aurevilly
Livre sur l'auteur :
Armand de Pontmartin, Madame Ackermann : la poésie athée, Nouveaux samedis 11, 1875
Créez votre propre site internet avec Webador