Jean-Pierre ABRAHAM



Né à Nantes le 10 février 1936. Après des études supérieures à Paris, il décide en 1959, de devenir gardien du phare d'Ar-Men, au large de l'île de Sein (Finistère, Bretagne), après s'être essayé sans grande conviction aux études supérieures à Paris. Il quitte Ar-Men en 1964 pour se marier et s'installer dans les Alpes-de-Haute-Provence, au Revest-Saint-Martin, où il travaillera pour l'éditeur Robert Morel. En 1968, il s'installe avec sa femme et ses deux fils sur l'île de Penfret, où il occupe alors un poste de gardien d'île. 1970 : retour sur le continent, à Trégunc (Finistère), pour que ses enfants puissent être scolarisés. En 1976, il part s'installer à Plestin-les-Grèves, dans les Côtes-d'Armor. Il devient un temps rédacteur des Instructions nautiques pour le Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM). À partir de 1996, date de sa retraite, il s'installe, seul, dans le pays bigouden. Mort le 26 juillet 2003, des suites d'un cancer.

Quelques Œuvres :

Le Vent (1956)
Armen (1967)
Le Guet (1986)
Cap-Sizun (1997)
Au plus près (2004)


Il a dit :


"Il faut du temps pour qu'un mot vienne sur le pont. Il en faut encore plus pour se résoudre à en rejeter un par-dessus bord."


Dans la presse :

"Un nouveau grand Meaulnes qui esquisse des Vermeer.", Claude Mauriac

Prix Littéraires :

- Prix Paul FLat (1968) pour Armen