Raymond ABELLIO



Né à Toulouse le 11 novembre 1907, pseudonyme de Georges Soulès. Issu d’une famille modeste, il entre en 1927 à l’École polytechnique et en sort dans les Ponts et Chaussées. En service dans la Drôme puis à Versailles, il milite dans l'opposition de gauche du Parti socialiste et représente cette opposition au Comité Directeur du parti en 1937 et 1939. Le 24 août 1939, il est mobilisé au 6e régiment du Génie à Angers, puis fait prisonnier le 26 mai 1940 à Calais. A son retour de captivité en 1941, il entre au Mouvement Social Révolutionnaire (M.S.R.), d'Eugène Deloncle, et mène une action clandestine complexe, avant d'abandonner la vie politique. On a parlé à son sujet de « tentation totalitaire ». Le 10 octobre 1948, parce que confondu avec un homonyme, Jules Soulès, gérant de biens juifs sous l'Occupation, il est condamné par contumace à dix ans de travaux forcés. Réfugié en Suisse en 1947, après avoir été gracié en 1952, il revient à Paris et fonde pour gagner sa vie, une société d'ingénieurs-conseils, sans cesser de se consacrer à la littérature et à la philosophie. Mort le 26 août 1986 à Nice.


Quelques Œuvres :

Heureux les pacifiques (1946)
Les yeux d'Ézéchiel sont ouverts (1949)
Assomption de l'Europe (1954)
La Fosse de Babel (1962)
Visages immobiles (1983)


Il a dit :


"Un chef, un parti, une nation !"


Dans la presse :

"Obscure dans sa violence lumineuse, l'œuvre d'Abellio témoigne de l'âpreté du combat de la matière, de la chair et de l'esprit."

Prix Littéraires :

- Prix Sainte-Beuve (1946) ) pour Heureux les Pacifiques
- Prix des Deux-Magots (1981) pour Sol Invictus
- Grand Prix de la SGDL (1982)

Livre sur l'auteur :

Jean-Pierre Lombard,  Dialogue avec Raymond Abellio, Editions Lettres Vives, 1985

Vidéo  sur l'auteur :