André SUARES



Né à Marseille le 12 juin 1868. Il effectue de brillantes humanités au lycée Thiers de Marseille jusqu'en 1886, puis est pensionnaire au collège Sainte-barbe et au lycée Louis-le-Grand à Paris. Reçu troisième à l'École normale supérieure, il devient, rue d'Ulm, le compagnon de thurne de Romain Rolland. Il échoue trois ans plus tard à l'agrégation d'histoire. Ruiné, sans ressources après la mort de son père, il vit en reclus à Marseille jusqu'en 1895. Il se fixe à Paris en 1897. Il est à partir de 1912 l'un des piliers de la Nouvelle Revue Française. En juin 1940, quelques jours avant l'arrivée des Allemands, il quitte Paris pour Bonnat, dans la Creuse. Poursuivi par la Gestapo et la Milice, Suarès ne réapparait qu'en 1945. Admirateur de la Renaissance, il se rend plusieurs fois en Italie. Mort le 7 septembre 1948.

Quelques Œuvres :

Le livre de l'émeraude (1902)
Le voyage du Condottière : Vers Venise (1910)
Saint-Juin de la Primevère (1926)
Passion (1939)


Il a dit :


"Le néant, c'est l'univers sans moi."


Dans la presse :

".. le grand témoin de la grande crise de sa génération, quand on ne pouvait même pas croire à la vie, sauf sous cette forme sublime qu'on appelle art.", Gabriel Bounoure

Prix Littéraires :

- Grand Prix de Littérature de l'Académie Française (1935)
- Prix Littéraire de la ville de Paris (1947)

Livre sur l'auteur :

Robert Parienté, André Suarès, l'Insurgé, Robert Laffont, 1999
Frédéric Gagneux, André Suarès et le wagnérisme, Éditions Classiques Garnier, Paris, 2008