Albertine SARRAZIN
Née à Alger le 17 septembre 1937, elle est déposée à l'assistance publique où elle reçoit le nom d'Albertine Damien. Adoptée par un médecin colonel (son père biologique) et son épouse, la famille quitte Alger pour s'installer à Aix-en-Provence. Après avoir passé la première partie de son bac qu'elle obtiendra avec mention bien elle s'enfuit à Paris. En 1953, un hold-up manqué l'envoie en prison à Fresnes puis à la prison-école de Doullens où elle est transférée en 1956. C'est en s'évadant de cette prison, le 19 avril 1957, en sautant d'un rempart de 10 mètres, qu'Albertine se casse l'astragale. Un homme passe, la recueille et la soigne : c'est Julien Sarrazin, qui deviendra son mari deux ans plus tard. En 1964 ils s'installent dans une vieille maison aux Matelles. Elle décède des suites d'une opération bénigne le 10 juillet 1967 fatiguée par l'alcool, le tabac.
Quelques Œuvres :
L'Astragale (1965)
La Traversière (1966)
La Traversière (1970)
Les Biftons de prison (1976)
Elle a dit :
"Les seuls regrets doivent naître des choses que l'on n'a pas pu accomplir."
Dans la presse :
"Albertine Sarrazin, c'est un peu comme la Zazie de Raymond Queneau ou les livres de Boris Vian, porteurs d'une jeunesse qui n'en finit pas. Son œuvre est indemne.", Le Point
Prix Albertine Sarrazin
Livre sur l'auteur :
Jaques Layani, Albertine Sarrazin, une vie, éditions Écriture, 2001
Josane Duranteau, Albertine Sarrazin, éditions Sarrazin, 1971
Éric Vilboux, Albertine Sarrazin, éditions Lacour, 1999
Site sur l'auteur :
astragaleetcavale.free.fr/index.htm
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