Charles-Augustin SAINTE-BEUVE



Né à Boulogne-sur-Mer le 23 décembre 1804. Orphelin de père, il fait ses études au collège de Boulogne qu'il poursuit par des cours à l'École de médecine de Paris mais il abandonne rapidement et entre à vingt ans au Journal Le globe. Il se lie d'amitié avec Victor Hugo avec qui il assiste aux réunions au Cénacle de Charles Nodier à la Bibliothèque de l’Arsenal. Il aura une liaison avec la femme d'Hugo, Adèle Faucher. À la différence d'Hugo, il se rallie au Second Empire en 1852 et siège au Sénat de 1865 jusqu'à sa mort le 13 octobre 1869.

Quelques Œuvres :

Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme (1829)
Les Consolations (1830)
Volupté (1835)
Madame de Pontivy (1839)
Christel (1839)
Port-Royal (1840-1859)
Les Lundis (1851-1872)
Causeries du lundi (1851-1862)
Nouveaux Lundis (1863-1870)


Il a dit :


"Moins on parle, et bien souvent mieux l'on pense."


Dans la presse :

"Sainte-Beuve, le roi des imbéciles.", Paul Claudel

Livre sur l'auteur :

A. Billy, Sainte-Beuve, sa vie et son temps, Flammarion, 1952
J. Cabanis, Pour Sainte-Beuve, Gallimard, 1987

Prix Sainte-Beuve