Jean-Christophe RUFIN
Né à Bourges (Cher) le 28 juin 1952. Abandonné par son père, il est élevé par ses grands-parents. Après avoir fréquenté les lycées parisiens Janson-de-Sailly et Claude-Bernard, il entre à la faculté de médecine de La Pitié-Salpêtrière et à l'Institut d'études politiques de Paris3. En 1975, il est reçu au concours d'internat à Paris. Il travaille à l'hôpital Rothschild, en salle commune. Bien qu'ayant choisi la neurologie comme spécialité, il exerce en maternité. En 1976, il part effectuer son service militaire comme coopérant en Tunisie et mène sa première mission humanitaire en Erythrée, ou il rencontre Azeb, qui deviendra sa deuxième femme. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il devient, en 1986, conseillé du secrétaire d'État aux droits de l'homme. En 1981, il obtient son diplôme de docteur en médecine, spécialisé en neurologie et en psychiatrie et devient chef de clinique et assistant des hôpitaux de Paris, puis attaché des hôpitaux de Paris en 1983 pour deux ans. Il reprend la médecine à l'hôpital de Nanterre (1994-1995) puis à l'hôpital Saint-Antoine à Paris (1995-1996). En 1997, il rentre en France pour diriger un pavillon de psychiatrie à l’hôpital Saint-Antoine. Le 3 août 2007, il est nommé ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie, fonctions qu'il quitte en juin 2010. Il est père de trois enfants : Maurice, le fils aîné puis, avec sa deuxième épouse l'éthiopienne Azeb, deux filles : Gabrielle (en 1993) et Valentine (en 1995). Jusqu'à sa nomination comme ambassadeur de France au Sénégal, il résidait une grande partie de l'année à Saint-Nicolas-de-Véroce1, dans le massif du Mont-Blanc. Le 25 août 2007 a eu lieu son 3e mariage avec Azeb (ils ont divorcé 2 fois) à Saint-Gervais-les-Bains. Élu à l'Académie Française en 2008. Il quitte ses fonctions d'ambassadeur au Sénégal le 30 juin 2010.
Quelques Œuvres :
L'Abyssin (1997)
Les Causes perdues (1999)
Rouge Brésil (2001)
La Salamandre (2005)
Katiba (2010)
Les Trois femmes du consul (2019)
D'or et de jungle (2024)
Il a dit :
"Le mal est la seule passion à laquelle les hommes ne mettent point de limites."
Dans la presse :
"On retiendra que Jean-Christophe Rufin endosse sans rougir le rôle d'écrivain populaire, héritier assumé - et autoproclamé - de l'œuvre d'Alexandre Dumas. Un héros des belles lettres comme on les aime, sauvé par la littérature de la violence d'un quotidien de douleurs. Un médecin écrivain, à l'image de Céline ou de Georges Duhamel, qui prête serment à Hippocrate et jure sur la tête de Balzac.", Thomas Flamerion
Prix Littéraires :
- Prix Goncourt du premier roman (1997) pour L'Abyssin
- Prix Méditerranée (1997) pour L'Abyssin
- Prix Interallié (1999) pour Les Causes perdues
- Prix Littéraire de l'Armée de Terre - Erwan Bergot (1999) pour Les Causes perdues
- Prix de l'Armitière (1999) pour Les Causes perdues
- Prix Goncourt (2001) pour Rouge Brésil
- Grand Prix de l'Académie de Marine (2001) pour Rouge Brésil
- Prix du Roman Historique des Rendez-vous de l'Histoire (2012) pour Le Grand Cœur
- Grand Prix Littéraire de la Ville d'Antibes - Jacques Audiberti (2012)
- Prix du Roman Les Lauriers Verts de la Forêt des Livres (2012) pour Le Grand Cœur
- Prix Maurice Genevoix - Ville de Garches (2014) pour Le Collier rouge
- Prix Agrippa d'Aubigné (2014) pour Immortelle randonnée
- Prix des Lecteurs de Corse (2015) pour Le Collier rouge
- Prix Grand Témoin (2015) pour Check-point
- Prix Arsène Lupin (2018) pour Le Suspendu de Conakry
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