Jean GIONO



Né à Manosque, le 30 mars 1895 dans une famille modeste. En 1911, Giono doit quitter le collège, en seconde, pour travailler et contribuer à la vie de la famille. Il devient employé de banque à Manosque. Fin 1914, Giono est mobilisé. En 1916, il participe aux combats, batailles de Verdun, du Chemin des Dames, du Mont Kemmel où il est légèrement gazé aux yeux. Il découvre l'horreur de la guerre, les massacres, un choc qui le marque pour le reste de sa vie. De retour de la guerre, en 1919, Giono retrouve Manosque et son emploi à la banque. Il perd son père en avril 1920; il épouse Elise Maurin en juin. En 1929, Giono se décide à vivre de sa plume et abandonne son emploi à la banque. Il fait l'acquisition de la maison du Paraïs, petite maison qu'il agrandira au cours des années et qu'il habitera jusqu'à sa mort. Au début de la seconde guerre mondiale. Il rejoint, comme tout à chacun, le centre de mobilisation de Digne. Cependant, à cause de son pacifisme, il fut arrêté le 14 septembre 1939 mais fut relâché après un non-lieu et libéré de ses obligations militaires. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1944 et bien qu'ouvertement antinazi, il fut accusé d'avoir collaboré et fut de nouveau emprisonné. Il ne fut libéré qu'en janvier 1945 sans avoir été inculpé. Néanmoins, le procès lui valut l'inimitié d'une partie de la profession (il fut exclu du Comité national des écrivains), et ne fut « réhabilité » qu'après le succès de son roman le Hussard sur le toit. Ce retour en grâce se confirma quand lui fut décerné le Prix du Prince Rainier III de Monaco pour l'ensemble de son œuvre en 1953. Il fut enfin reçu l'année suivante au sein de l'Académie Goncourt. Emporté par une crise cardiaque le 9 octobre 1970, Jean Giono est enterré à Manosque.

Quelques Œuvres :

Colline (1928)
Un des Baumugnes (1928)
Regain (1930)
Jean le bleu (1932)
Que ma joie demeure (1935)
Les Ames fortes (1950)
Les Grands chemins (1951)
Le Hussard sur le toit (1951)
Hortense ou l'eau vive (1958)
Provence (1993)


Il a dit :


"Je crois que ce qui importe c'est d'être un joyeux pessimiste."


Dans la presse :

"[...] Giono, le Provençal [...] un peu menteur parce ce qu'il faut bien quelquefois mentir pour qu'on ait du plaisir joyeux comme son soleil, rusé et gai comme un tambourinaire [...].", Jean Guéhenno

Prix Littéraires :

- Prix Américain Brentano (1929)
- Prix Northcliffe (1930)
- Prix Prince Pierre de Monaco (1953)

Livre sur l'auteur :

P. Citron, Giono, "Écrivain de toujours", Seuil, 1995
Jean Carrière, Jean Giono, qui suis-je ?, éd. La Manufacture, Lyon, 1985
Pierre-Emile Blairon, Giono : la nostalgie de l'ange, Lambesc, 2009

Site sur l'auteur :

pages.infinit.net/poibru/giono/
www.centrejeangiono.com

Ses Réponses au Questionnaire de Proust

Prix Jean Giono

Vidéo sur l'auteur :

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